Les pluies ont été particulièrement rares depuis le début de ce mois de janvier, faisant craindre le spectre de la sécheresse. Toutefois, pour les spécialistes de l’Office national de la météorologie, il faudra attendre les deux prochains mois pour se prononcer sur les caractéristiques de l’année pluviométrique.
Depuis le début de ce mois de janvier, la plupart des régions du pays ont été faiblement sinon pas du tout arrosées. Néanmoins, pour l’instant, il n’est pas possible de se prononcer et de décréter, dès à présent que nous nous trouvons dans le cas d’une année pluviométrique sèche, selon les experts de l’Office national de la météorologie.
Selon M. Amber, chargé de la communication à l’ONM, les mois de septembre, octobre, novembre et décembre ont été particulièrement pluvieux, et ce, plus spécialement pour la fin décembre. Au cours de cette période, la majeure partie des régions du pays ont reçu des pluies importantes, explique le responsable.
Il est ainsi tombé plus de 200 millimètres en trois jours dans la capitale, rappelle notre interlocuteur. Il s’agit ainsi de deux systèmes pluvieux qui ont été enregistrés au mois de décembre et ont notamment intéressé les régions de la steppe.
M. Amber précisera, par ailleurs, que si la plupart des régions du pays ont été privées de pluie en ce mois de janvier, il a neigé à Naâma et plu dans le Sahara central.
«En cette période, les perturbations ont pénétré par l’intérieur et n’ont donc pas touché les régions du Nord. Il s’agit de caractéristiques propres aux régions méditerranéennes où les périodes de précipitations diffèrent d’une année à une autre», souligne M. Amber.
Ce dernier notera que pour juger d’un cycle agricole ou hydraulique, il faut une analyse complète de la saison qui devrait se faire à la fin du mois de mars prochain.
Le chargé de la communication de l’ONM dira, par ailleurs, qu’il faut aussi compter avec la fonte des neiges alors que l’année pluviométrique est jugée normale à cette fin du mois de janvier.
Pour M. Amber, les variabilités du climat dans les régions méditerranéennes sont à prendre en considération concernant l’hydrologie ou l’agriculture. Les spécialistes rappellent, de ce fait, les importantes chutes de neige sur le Nord, spécialement sur la capitale enregistrées au mois de janvier de l’année 2005.
F.-Zohra B.
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Posté Le : 26/01/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : F.-Zohra B.
Source : LeSoirdAlgerie.com du jeudi 26 janvier 2012