Algérie - Elections législatives, parlementaires

Algérie: 7.000 magistrats et auxiliaires de justice dans les centres de vote



Plus de 7.000 magistrats et auxiliaires de justice seront déployés dans les principaux centres de vote en Algérie pour superviser les élections législatives de jeudi, a annoncé lundi à Alger le président de la Commission nationale de supervision judiciaire Slimane Boudi.
"Plus de 7.000 magistrats, notaires et huissiers de justice seront déployés jeudi dans les centres de vote des principales villes du pays pour superviser le scrutin", a déclaré le président de la Commission nationale de supervision des élections législatives (CNSL) lors d'une conférence de presse. "Ils seront répartis sur les centres de vote par brigades de deux à trois magistrats et auxiliaires de justice et seront chargés de signaler toute infraction à la loi électorale", a précisé un membre de la CNSL, Moussa Yacoubi. "Il s'agit de protéger les votes des électeurs", a ajouté M. Boudi.
La CNSL, composée de 316 membres désignés par le chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika, a pour mission principale de veiller à l'application de la loi électorale, promulguée en janvier dans le cadre de réformes menées en Algérie dans la foulée des révoltes du Printemps arabe. Elle comprend également des commissions départementales installées dans les 48 wilayas (départements) du pays et présidées par des magistrats. "Lorsque la commission estime que des faits qu'elle a constatés ou dont elle a été informée comportent éventuellement une qualification pénale, elle en informe immédiatement le parquet territorialement compétent", a précisé un magistrat. La commission est notamment chargée de recevoir les recours de la commission
de surveillance des élections, composée de partis politiques et de représentants de candidats libres en lice pour le scrutin. Selon M. Boudi, au cours de la campagne électorale qui s'est achevée dimanche à minuit, la commission de supervision judicaire a été destinataire de "741 requêtes qui ont toutes été traitées". Les autorités veulent un scrutin transparent pour éviter des accusations de fraudes électorales, récurrentes depuis l'instauration du multipartisme en 1989. Elles ont donc invité quelque 500 observateurs étrangers, dont près de 150 de l'Union européenne.




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