Les mutations socio-économiques connues par l'Algérie ont permis une dynamisation de l'activité des femmes et leur meilleure insertion dans les professions intellectuelles particulièrement, mais leur accès aux postes de responsabilité reste faible."L'arrivée massive des femmes sur le marché de travail constitue une caractéristique tendancielle qui est la résultante d'une interaction de phénomènes dont les uns peuvent être étroitement corrélés aux autres", explique à l'APS la directrice de la population et de l'emploi auprès de l'Office national des statistiques (ONS), Mme Amel Lakehal.La scolarisation des filles, le recul de l'analphabétisme, les mutations socio-économiques et la transition démographique "sont autant de facteurs qui ont contribué massivement à une redynamisation du marché de l'emploi, en général, et de l'activité féminine en particulier", observe la même responsable.Avec le niveau d'instruction et le diplôme obtenu, il est constaté que près d'une femme sur trois qui travaillent (29,8% de la population féminine en activité) exerce une profession intellectuelle et scientifique, alors que cette part n'est que de 6,4% chez les hommes, fait-elle savoir.En revanche, Mme Lakehal relève que l'accès aux professions d'encadrement (directeurs, cadres dirigeants et gérants) est relativement "moins important" auprès des femmes, soit seulement 1,6% de l'emploi féminin total contre 2,9% auprès des hommes.En somme, sur la période allant entre 1962 et 2014, l'effectif des femmes occupées a été...cliquez ici pour lire la suite de cet articleAPS
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Posté Le : 08/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : APS
Source : www.maghrebemergent.info