Algérie

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Des experts en énergie ont affirmé que le relèvement de 1% par an du taux de récupération des énergies conventionnelles, au niveau des unités de production et des mines, permettra de récupérer 500 millions de barils.Les autorités de tutelle du secteur de l'énergie sont appelées actuellement à développer de nouveaux projets d'investissement dans les domaines de l'exploration et de l'extraction du pétrole et à relancer les projets en retard pour augmenter la capacité de récupération.L'ancien président directeur général de Sonatrach, Abdelmadjid Attar a affirmé que le lancement de nouveaux projets d'investissement est nécessaire pour l'amélioration de la production des gisements de pétrole et de gaz du pays, soulignant qu'un taux de récupération de 1% par an au niveau des unités de production et des mines permettra de récupérer 500 millions de barils.Le recul de la production du pétrole et du gaz de 7% par an depuis 2008 impose aux autorités concernées l'intensification des investissements dans ce secteur et la relance des projets en retard, notamment dans le cadre des défis techniques et environnementaux qui se posent en matière d'exploitation du gaz de schiste, a-t-il dit.L'augmentation du taux de récupération nécessite d'importants investissements pour le forage de nouveaux puits et l'aménagement de nouvelles infrastructures, outre l'utilisation de nouvelles techniques dans l'exploration et l'extraction, a estimé M. Attar, soulignant qu'il est possible d'obtenir des résultats positifs à l'horizon 2030, date du lancement effectif de l'exploitation du gaz de schiste.En dépit de l'abondance des réserves de gaz de schiste, "son développement, sa production et son exploitation restent difficiles, en raison des nombreux défis techniques" qui entravent actuellement la couverture de la demande nationale ou l'exportation, a-t-il dit.Cependant, le lancement de la production du gaz de schiste début 2025 est possible, pour la couverture en 2030 de la demande nationale seulement, a-t-il ajouté.L'expert Mustapha Mekideche a, pour sa part, souligné la nécessité de développer la capacité de récupération, à travers l'extension des projets d'investissement du gaz et du pétrole, l'évaluation générale des projets en retard et l'examen des moyens d'aider à leur paracahevement.La dernière loi sur les hydrocarbures est à même de developper l'investissement national dans ce domaine, a estimé M. Mekideche, soulignant qu'il est nécessaire de prendre en compte la demande nationale croissante qui augmente de 12% par an, tandis que ce taux ne dépasse pas 2,5% au niveau international.APS


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