Algérie

Les élections à venir, présidentielle et législatives, se dérouleront sur une toile de fond marquée par, "une stabilité sociale remarquable", une relance économique, et la réaffirmation de la place de l'Algérie sur la scène internationale, écrit le mensuel Afrique Asie dans son dernier numéro.Le mensuel souligne aussi que l'éradication du terrorisme et le retour à la sécurité sur l'ensemble du territoire algérien ont été les acquis "les plus précieux des quinze dernières années", ajoutant qu'après "s'être réapproprié la rue dont l'intégrisme voulait faire son domaine exclusif, les Algériens ont réappris à vivre dans la quiétude des jours sans peur".Afrique Asie observe, alors, que la vie culturelle renaît de ses cendres à travers des dizaines de festivals d'une grande variété, brassant de multiples publics, et que la vie démocratique n'a jamais été "aussi florissante à travers une presse libre (à) des partis politiques (...) reflétant fidèlement le spectre des opinions et des postures nationales, une vie syndicale plurielle, et une vie associative dense s'étendant à tous les aspects de la vie".Sur le plan diplomatique, le mensuel considère qu'après une longue éclipse, l'Algérie a enfin repris sa place dans une arène mondiale qui a connu en quinze ans des évolutions sans précédents.Il souligne que les premiers jalons de cette renaissance diplomatique "ont été posés par le président Abdelaziz Bouteflika lui-même, lors de diverses tournées internationales marathons à l'orée du XXIe siècle(à)" et que depuis quelques mois, le témoin a échu au chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, qui veut, selon le mensuel, ancrer l'Algérie dans ses aires arabe, africaine et méditerranéenne, tout en consolidant sa place dans la communauté internationale.La même publication rappelle, par ailleurs, que l'Algérie s'est désendettée, et que l'aisance financière du pays "n'a jamais été aussi éclatante" permettant de mettre en £uvre un programme massif d'investissements (600 milliards de dollars) dans les infrastructures, le logement, l'enseignement, la santé, le transport, la remise à niveau des entreprises publiques.Sur un autre pan, Afrique Asie indique aussi que face aux menaces aux frontières algériennes qui "cherchent à déstabiliser l'ensemble du Sahel dont l'Algérie" et aux groupes armés d'islamo-narco-trafiquants qui se sont emparés du Nord du Mali, l'armée algérienne, "a mis les moyens nécessaires pour renforcer la sécurité aux frontières du pays", tandis que les diplomates "gardent à portée de main leurs bâtons de pèlerin" pour répondre à tout appel en faveur d'une solution politique aux crises multiples qui affectent la région et le continent.Même traitement, poursuit le mensuel, pour les "dommages collatéraux générés par l'intervention militaire occidentale en Libye, (à) qui peut imploser à tout moment. Sans parler des crises à répétition du Moyen- Orient, après l'invasion de l'Irak et l'agression ouverte contre la Syrie, et de celles qui perdurent" (Palestine).Pour le mensuel, ces menaces, requièrent "toute l'attention" de la diplomatie algérienne, souvent sollicitée pour "réaffirmer" le droit de tous les peuples à l'autodétermination, à l'indépendance et à la souveraineté."A ce carrefour de l'Histoire, la plupart des acteurs politiques qui pèsent en Algérie ont décidé de se mobiliser autour d'un même projet d'un même mot d'ordre : + Aux urnes citoyens+", écrit encore Afrique Asie, pour qui, il va de soi que le chef de l'Etat issu des urnes "aura besoin d'un large et solide consensus pour triompher des dangers qui se profilent aux frontières et affronter l'adversité, d'où qu'elle vienne".