Modibo Keita a estimé mardi dernier, à son arrivée à Alger, que son pays n'avait pas d'autre choix que de s'inscrire dans une dynamique de paix et a espéré déboucher rapidement sur un accord.Modibo Keita a estimé mardi dernier, à son arrivée à Alger, que son pays n'avait pas d'autre choix que de s'inscrire dans une dynamique de paix et a espéré déboucher rapidement sur un accord.La 5e phase des négociations intermaliennes devrait avoir lieu au début de cette semaine à Alger sous la conduite de l'Algérie. Certaines sources avancent que ce sera le lundi. Une phase cruciale à tous points de vue. Les négociations traînent en longueur.Quatre rounds de discussions ont eu lieu depuis juillet 2014 à Alger. La dernière session de pourparlers s'est achevée fin novembre. Un projet d'accord, présenté par l'Algérie, prévoit une vaste autonomie pour le Nord-Mali. Sur le terrain, les choses évoluent peu. A telle enseigne que le Conseil de sécurité de l'Onu a exhorté vendredi dernier Bamako et les groupes armés à faire avancer leurs négociations et menacé de sanctions ceux qui reprennent les hostilités. Du côté du gouvernement malien, c'est le même état d'esprit.Le Premier ministre malien, Modibo Keita, a estimé mardi dernier à son arrivée à Alger que son pays n'avait pas d'autre choix que de s'inscrire dans une dynamique de paix et a espéré déboucher rapidement sur un accord. « Nous considérons le temps non plus comme un ami mais comme un ennemi. Plus nous traînons, plus la situation se complique », a-t-il souligné en souhaitant vivement que cet accord puisse être conclu dans les plus bref délais entre les Maliens eux-mêmes.Un état d'esprit que l'on retrouve aussi chez les représentants de la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA), Lors d'une réunion préparatoire du 5e round du dialogue inclusif inter-maliens, le représentant de la CMA, Bilal Ag Chérif, a souligné que « la seule alternative adoptée par la Coordination est la paix et la sécurité par la voie du dialogue », réaffirmant la « disponibilité des mouvements qu'il représente à aller de l'avant vers l'instauration de la confiance entre toutes les parties en vue de parvenir à un accord global susceptible de réaliser la paix et la réconciliation » dans le pays.« Nous sommes persuadés que c'est une opportunité historique et très importante qui s'offre à nous, et nous espérons pouvoir en tirer profit afin de vivre dans la dignité, réaliser le développement escompté et répondre aux préoccupations de la population de la région », a précisé le représentant de la Coordination.« Cet intérêt porté par la communauté internationale démontre l'importance de l'étape que nous traversons, et prouve que nous avançons à pas sûrs vers la paix et la stabilité grâce aux efforts de tous », a-t-il indiqué. La réunion entre le gouvernement malien et qui a coïncide d'autre part avec la visite de travail et d'amitié qu' a effectue en Algérie le Premier ministre malien, Mobido Keita et l'équipe de médiation internationale du dialogue intermalien qui s'est tenue mercredi à Alger à été qualifiée de « rencontre cruciale » par le ministre des Affaires étrangères.Le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que l'actuel Premier ministre malien, qui était le haut représentant du président malien pour le dialogue intermalien a « la responsabilité d'aider l'équipe de médiation à parvenir au noble objectif de la paix et la sécurité dans l'unité et la réconciliation nationale », rappelant ainsi l'engagement « pris ensemble », lors de la signature d'une feuille de route le 24 juillet 2014 à Alger.« La situation sur le terrain est difficile, mais elle pourrait annoncer le début de ce qui devrait être un sursaut collectif et qualitatif pour la conclusion du processus d'Alger, à savoir un accord de paix et de réconciliation », a fait observer le chef de la diplomatie algérienne. Outre le gouvernement malien, 6 mouvements maliens prennent part aux pourparlers d'Alger. Il s'agit du Mouvement arabe de l'Azawed (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawed (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawed (MNLA), le Haut conseil pour l'unitéLa 5e phase des négociations intermaliennes devrait avoir lieu au début de cette semaine à Alger sous la conduite de l'Algérie. Certaines sources avancent que ce sera le lundi. Une phase cruciale à tous points de vue. Les négociations traînent en longueur.Quatre rounds de discussions ont eu lieu depuis juillet 2014 à Alger. La dernière session de pourparlers s'est achevée fin novembre. Un projet d'accord, présenté par l'Algérie, prévoit une vaste autonomie pour le Nord-Mali. Sur le terrain, les choses évoluent peu. A telle enseigne que le Conseil de sécurité de l'Onu a exhorté vendredi dernier Bamako et les groupes armés à faire avancer leurs négociations et menacé de sanctions ceux qui reprennent les hostilités. Du côté du gouvernement malien, c'est le même état d'esprit.Le Premier ministre malien, Modibo Keita, a estimé mardi dernier à son arrivée à Alger que son pays n'avait pas d'autre choix que de s'inscrire dans une dynamique de paix et a espéré déboucher rapidement sur un accord. « Nous considérons le temps non plus comme un ami mais comme un ennemi. Plus nous traînons, plus la situation se complique », a-t-il souligné en souhaitant vivement que cet accord puisse être conclu dans les plus bref délais entre les Maliens eux-mêmes.Un état d'esprit que l'on retrouve aussi chez les représentants de la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA), Lors d'une réunion préparatoire du 5e round du dialogue inclusif inter-maliens, le représentant de la CMA, Bilal Ag Chérif, a souligné que « la seule alternative adoptée par la Coordination est la paix et la sécurité par la voie du dialogue », réaffirmant la « disponibilité des mouvements qu'il représente à aller de l'avant vers l'instauration de la confiance entre toutes les parties en vue de parvenir à un accord global susceptible de réaliser la paix et la réconciliation » dans le pays.« Nous sommes persuadés que c'est une opportunité historique et très importante qui s'offre à nous, et nous espérons pouvoir en tirer profit afin de vivre dans la dignité, réaliser le développement escompté et répondre aux préoccupations de la population de la région », a précisé le représentant de la Coordination.« Cet intérêt porté par la communauté internationale démontre l'importance de l'étape que nous traversons, et prouve que nous avançons à pas sûrs vers la paix et la stabilité grâce aux efforts de tous », a-t-il indiqué. La réunion entre le gouvernement malien et qui a coïncide d'autre part avec la visite de travail et d'amitié qu' a effectue en Algérie le Premier ministre malien, Mobido Keita et l'équipe de médiation internationale du dialogue intermalien qui s'est tenue mercredi à Alger à été qualifiée de « rencontre cruciale » par le ministre des Affaires étrangères.Le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que l'actuel Premier ministre malien, qui était le haut représentant du président malien pour le dialogue intermalien a « la responsabilité d'aider l'équipe de médiation à parvenir au noble objectif de la paix et la sécurité dans l'unité et la réconciliation nationale », rappelant ainsi l'engagement « pris ensemble », lors de la signature d'une feuille de route le 24 juillet 2014 à Alger.« La situation sur le terrain est difficile, mais elle pourrait annoncer le début de ce qui devrait être un sursaut collectif et qualitatif pour la conclusion du processus d'Alger, à savoir un accord de paix et de réconciliation », a fait observer le chef de la diplomatie algérienne. Outre le gouvernement malien, 6 mouvements maliens prennent part aux pourparlers d'Alger. Il s'agit du Mouvement arabe de l'Azawed (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawed (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawed (MNLA), le Haut conseil pour l'unité
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Posté Le : 14/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : SADEK BELHOCINE
Source : www.lemidi-dz.com