Alger: Une journée presque ordinaire

Le référendum constitutionnel, dans la capitale, a eu lieu dans le calme, sans incident majeur, mais avec une faible affluence, dans la matinée.C'est plutôt les femmes et les personnes âgées qui se sont dirigées vers les bureaux de vote, hier, pour le référendum sur la révision constitutionnelle. Pourtant, l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a annoncé, dans un communiqué rendu public, dans la matinée d'hier, l'annulation de l'obligation de la carte d'électeur. A la rue de la Liberté, plus précisément à l'école ‘Istiqlal', les électeurs se faisaient rare jusqu'au début de l'après-midi. Les électeurs qui se sont présentés au bureau de vote étaient invités par les services de la Police et de la Protection civile à porter le masque avec l'obligation de se désinfecter les mains avec le gel hydroalcoolique mis à leur disposition. A partir de 14 h30, au centre de vote de l'école «Dhamia», à côté de la mairie d'Alger-centre, une affluence plus importante était enregistrée, en comparaison avec ce qui était observé dans la matinée.
A 15h, les électeurs commençaient à se manifester notamment à l'école «El Miâradj», à Alger -centre, ainsi qu'aux deux écoles mitoyennes, en l'occurrence l'école primaire «Al Mouahidine 1» et l'école «Brahim ElBasri», mais principalement des femmes d'un certain âge et aussi des jeunes femmes. L'une d'elles que nous avons croisée a affirmé qu'elle s'est rendue au centre de vote pour justement voter sur la nouvelle constitution qui selon ses propos, est « une base pour la nouvelle Algérie». Une femme d'un certain âge s'est juste contentée de dire : « j'ai voté pour l'Algérie». Parallèlement, il semble que nombre de jeunes se soient désintéressés de ce référendum. Rares sont ceux qui se sont rendu aux bureaux de vote, selon un constat sur les lieux dans quelques bureaux de vote de la capitale. L'ambiance à Alger était presque normale, nonchalante le matin, avec du mouvement dans l'après-midi où les commerçants ont ouvert leurs magasins, les citoyens sont sortis faire leurs courses, donnant ainsi l'impression d'une journée ordinaire.