Algérie

Alger: Une dispute, 1 mort et 15 ans de prison



On se croirait presque dans les films relatant les agissements de la mafia des années trente : deux dealers, vendant leur poison dans le même quartier, se vouent une haine à mort et chacun cherche le moyen de se débarrasser de son concurrent pour se retrouver seul dans un marché fort lucratif. L'affaire commença le 10 octobre 2005 dans un quartier populaire d'Ain Benian (Alger) quand le dénommé B.M. connu sous le sobriquet de Mokhtar Tchakhafou se dirigea vers le commissariat de cette ville pour informer les policiers que le dénommé B.M. (ils ont les mêmes initiales) et plus connu sous le nom de «Victor» s'adonnaient à la commercialisation de kif et de psychotropes. Mais il ne leur a pas dit que c'était aussi sa «profession». Les policiers prirent note de sa déclaration mais, le soir même «Victor» était découvert mort, près de la salle des fêtes «Ghani Beach» près de la carrière. Au premier coup d'Å“il, les enquêteurs découvrirent qu'il avait été tué de plusieurs coups de couteau, reçus sur divers endroits de son corps. La première personne entendue après cela fut tout naturellement Mokhtar, celui-là même qui avait fait sa déclaration le matin même aux policiers et qui déclara aux enquêteurs qu'il se trouvait devant sa maison face à la carrière non loin du lieu de découverte du corps et qu'il avait vu deux jeunes qui suivaient la victime, qu'ils l'avaient rejointe près de la salle des fêtes puis il a remarqué qu'une violente dispute s'était engagée entre eux. Soudain, il vit «Victor» tomber à terre en se tenant le ventre. Il affirma que l'un des deux jeunes s'appelait S. Dj. Mais il fut vite confondu par ses déclarations contradictoires, et divers témoignages obtenus par la police. Il avoue ainsi son forfait. Au cours de la discussion, il leur fit savoir qu'il vouait une haine sans fin à son concurrent «Victor» et qu'il fera tout pour le chasser de «la carrière» car il voulait être le seul dealer dans son quartier. Les preuves étaient irréfutables et le représentant du ministère public n'avait eu aucun mal à détruire leurs allégations. Après délibération, le tribunal condamna chacun des accusés à 15 ans de prison ferme.




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