Algérie

Alger-Thénia



Alger-Thénia
Difficultés - Après une perturbation qui aura duré quatre jours, les trains de la banlieue Est d'Alger (Thénia) ont repris dans l'après-midi d'hier.C'est la fin du calvaire pour les usagers de ce moyen de transport livrés à eux-mêmes durant tout ce temps. Tout a débuté en ce lundi 23 du mois courant à 12h45.Ce jour-là, des habitants de Haï El-Kerrouche ont bloqué la circulation des trains au niveau de leur quartier pour demander l'annulation du projet d'implantation dans le voisinage d'un projet de CET initié par la wilaya d'Alger, qui a prévu l'ouverture de plusieurs centres de ce type (El-Hamiz, Staouéli, Corso). En colère, les manifestants avaient même arraché des rails. Depuis, la SNTF avait, en collaboration avec les autorités locales, pris ses dispositions afin d'assurer la continuité du service et de permettre aux voyageurs en provenance de l'est du pays de descendre à la gare de Thénia (Boumerdès) en mettant à leur disposition des bus pour les acheminer à la gare de Réghaïa où ils pouvaient prendre de nouveau la desserte vers Alger, cependant, ce ne fut nullement le cas pour les usagers du train Alger-Thénia. Pendant toute la période du blocage des liaisons ferroviaires entre Alger et sa banlieue, les passagers ne savaient où donner de la tête. Arriver à la station de Réghaïa était synonyme d'un cauchemar sans fin.C'était la débrouille. Les opérateurs privés du transport des voyageurs ne pouvaient plus répondre favorablement à la demande, sachant que ce sont tous les habitants de l'Est algérois ainsi que ceux des villages et villes environnants qui étaient contraints de prendre les bus afin de se rendre à destination. Face à une anarchie qui caractérise le secteur du transport dans notre pays depuis bien longtemps, les habitués du train Thénia-Alger faisaient face à un problème d'une autre nature : le diktat des transporteurs Alger-Boumerdès. Ces derniers imposaient un trajet selon leur convenance. L'exemple le plus édifiant, nous l'avons vécu jeudi après-midi.A la station du 2-Mai, les bus Alger-Boumerdès étaient soigneusement stationnés à quais. Seulement, rares sont ceux qui ont assuré directement la liaison préalablement mentionnée par la direction de wilaya des transports. Les chauffeurs refusaient catégoriquement de se rendre à Boumerdès.«Terminus Boudouaou», ne cessaient de répéter les receveurs. Que faire ' Se rendre à Rouiba et, de là, à Boumerdès ' Là, seuls quelques chauffeurs acceptaient d'assurer normalement la liaison. La présence des policiers en uniformes à la station de Rouiba était salvatrice. Ces derniers avertissaient les transporteurs qu'ils risquaient la confiscation de leurs papiers en cas de refus d'acheminer les voyageurs jusqu'à Boumerdès.




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