Le pays du Soleil-Levant s’invite chez nous pour la durée d’une semaine. Ainsi, l’hôtel Sofitel abritera à partir du 16 et jusqu’au 21 septembre des journées gastronomiques et culturelles.
L’initiative, placée sous le patronage du ministère de la Culture, a été initiée avec le concours de l’ambassade du Japon en Algérie. Au programme de cette manifestation toute en couleur, la découverte intéressée des plats japonais particulièrement raffinés qui allient la finesse gustative et le plaisir visuel. Deux chefs s’y attelleront à l’occasion, Karasuyama Masao et Takahashi Akihito en l’occurence. Ces deux chefs, qui ont un restaurant nommé Benkay du Nouvelle Tour Eiffel à Paris, proposeront un menu spécial tous les soirs de 19h à 22h30 au restaurant Le Continental du Sofitel. Le menu est proposé pour le prix de 4500 DA sans les boissons. Le plaisir des sens ne s’arrêtera pas là. C’est ainsi qu’une conférence est prévue le 16 septembre par Aihara Yumik sur la cuisine japonaise. Des films seront également projetés à la salle Hamma de l’hôtel Sofitel. Il s’agit de l’Ame agaru et d’Azumi. Ces deux longs métrages, sortis dans les salles respectivement en 1999 et 2003, feront voir des facettes insoupçonnées de l’histoire millénaire de ce pays de l’extrême nord-est asiatique. En plus de l’exposition d’estampes modernes du pays du Soleil-Levant, une démonstration d’art floral (Ikebana) sera faite par une artiste du cru, Mme Ito Emiko et ses assistantes. Cette artiste au long parcours est maîtresse à l’école Ohara qui fait partie des 300 centres existant au Japon dans l’arrangement floral. Enseigné partout dans le monde, cet art intéresse beaucoup plus les femmes. L’Ikebana dérive, atteste-t-on, d’une pratique bouddhique d’offrandes de fleurs au Bouddha et aux morts, importée d’Inde au Japon. L’Ikebana est une tradition d’art floral qui remonte à plus de 13 siècles. Le Japon l’a reçue de la Chine au début du VIIe siècle. La dynastie Tang rayonnait alors sur tout le monde oriental et les émissaires japonais ramenèrent avec la religion bouddhiste la coutume des offrandes florales aux autels bouddhiques et aux stûpas. Faut-il rappeler que de ces journées, malheureusement, les mordus n’en profiteront pas amplement. L’endroit choisi ne s’y conforme nullement. Pour se rendre à l’hôtel, des réservations sont exigées.
Posté Le : 17/09/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Iddir Nadir
Source : www.elwatan.com