Action ? La redynamisation du secteur de l'artisanat peut contribuer à hauteur de 30 % dans la production nationale, à condition, toutefois, que l'Etat lui accorde les moyens nécessaires à sa relance.Djamel Ghazali, responsable de la cellule de communication affiliée à l'UGCAA, a fait cette déclaration, hier, à l'occasion de la tenue de la conférence-débat sur le thème?«La stratégie à mettre en ?uvre pour promouvoir l'industrie artisanale».Au cours de la conférence, l'intervenant a affirmé que pour valoriser ce secteur porteur pour l'économie nationale, nous avons adressé une plateforme de revendications aux ministères du Tourisme et des Finances». Cette plateforme de revendications porte sur plusieurs points, à savoir?: l'encouragement des artisanats, la création de réserves de stockage de la matière première et?l'organisation d'un marché?destiné uniquement à la vente des produits de l'artisanat, ainsi que l'effacement des dettes fiscales. Il a ajouté que le nombre des demandeurs d'emplois, pour la création de microentreprises à travers le pays s'élève à 10 000 demandeurs, soulignant qu' Alger compte, à elle seule, 17 000 artisans. De son côté, le Fonds de garantie des crédits aux petites et moyennes entreprises (Fgar) a accompagné, depuis sa création en 2004 jusqu'à la fin du premier trimestre 2014, plus de 1100 entreprises dans différents créneaux à l'échelle nationale. Au total, une enveloppe de plus de 29 milliards de dinars a été déboursée pour garantir les crédits accordés par les banques aux 1 111 petites et moyennes entreprises (PME), selon un bilan du Fgar. S'agissant de la formation, le chargé de la communication de l'UGCAA a relevé qu'une convention avec le ministère de la Formation professionnelle sera signée prochainement. A ce propos, il a affirmé qu'«à travers cette formation, nous pouvons placer le maximum de jeunes intéressés par la formation professionnelle dans les domaines de l'artisanat. De son côté, Fatima Djemaâ, représentante de la wilaya de Boumerdès et affiliée à l'UGCAA a soulevé le problème de l'importation anarchique de produits de contrefaçon qui casse, selon elle, l'artisan. A ce propos, elle a cité à titre d'exemple une unité de production de chaussures traditionnelles à Beni Amrane (Boumerdès), qui a coulé à cause d'une concurrence déloyale. Ainsi, pense-t-elle, l'Etat devra protéger l'artisan de ces man?uvres malveillantes. En outre, Reda Yaïci, président de la Fédération nationale des artisans, a appelé à la nécessité de structurer le secteur de l'artisanat, de renforcer la formation et l'apprentissage et de réactualiser la nomenclature des spécialités. Il a estimé nécessaire la création d'un conseil d'administration pour la gestion des dépenses et des fonds consacrés à l'organisation d'expositions et de Salons nationaux et internationaux par ce secteur pour davantage de transparence.
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Posté Le : 29/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Doudou Abdelaziz
Source : www.infosoir.com