Plusieurs entreprises américaines, françaises et sud-africaines ont exprimé leur souhait de réaliser en Algérie des pôles industriels dans le recyclage du matériel informatique. C’est ce qui a été écrit dans le dossier de presse du Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets. Un salon qui a vu la participation de tous les intervenants concernés par la protection à l’exception des représentants du mouvement associatif.
Abder Bettache - Alger (Le Soir)
C’est en présence de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatma-Zohra Zerouati, que s’est ouvert hier matin à la Safex des Pins-Maritimes à Alger le 2e Salon international de la récupération et valorisation des déchets au Palais des Expositions.
Lors d’un point de presse organisé à la fin de sa tournée des stands, la ministre de l’Environnement a mis en relief l’«ambitieux» programme de son département et la «volonté» du gouvernement de gagner la «bataille de l’environnement et la récupération des déchets», en valorisant l’importance du programme et de la stratégie arrêtés à cet effet.
Les organisateurs de ce salon, en l’occurrence la Caci et l’Agence nationale des déchets (AND), ont «omis» de faire appel aux animateurs du mouvement associatif en charge de la protection civile, de l’environnement en les impliquant dans «cette importante manifestation». D’ailleurs, à l’exception de l’association Nass El Khir, aucune autre association n’était présente à cet événement, alors que la ministre n’a pas cessé lors de son intervention d’évoquer «le rôle important du citoyen et sa sensibilisation sur l’importance de la protection de l’environnement ».
Ce salon est perçu par Mme Zerouati comme une «réelle opportunité pour toutes les entreprises afin d’investir dans ce secteur générateur d’emplois et de richesses». D’ailleurs, elle dira que «l’activité de récupération et de valorisation des déchets qui était auparavant une préoccupation purement environnementale est devenue une activité économique à même de générer une valeur financière de 38 milliards de dinars/an et de créer de nombreux postes d’emploi direct, soit 7.600 emplois pouvant être créés dans la filière PET qui génère près de 350.000 tonnes/an».
Selon la même source, «cela montre clairement que le secteur de la valorisation des déchets reste peu développé en Algérie, d’où l’importance de le valoriser à même de constituer une substitution de la production locale aux importations à travers la récupération et le recyclage des déchets et encourager l’investissement dans les nouvelles activités et la création de nouvelles entreprises».
Notons que seize entreprises activent dans la collecte et l’exportation des huiles usagées et près de dix entreprises privées activent dans la récupération et la valorisation des pneus usagés et réalisent principalement des tapis de routes et du granulat dont «le marché reste prometteur».
A. B.
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Posté Le : 10/10/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Abder Bettache
Source : LeSoirdAlgerie.com du mardi 10 octobre 2017