Billard, bowling, pétanque, Alger semble renouer avec ces sports-loisirs. Le billard, ce jeu né en Angleterre au XVIe siècle, investit quelques salles de jeux dans la capitale.
Au cours d'une virée à Draria, nous avons découvert un véritable club de billard, où l'on n'entend que l'entrechoquement des boules sur un fond de musique appropriée à la discipline et la concentration. Il s'appelle Cool Pool. En anglais, pool signifie billard.
Simple jeu ou sport '
Alors, le billard, simple jeu ou sport de loisir ' Pas de quoi perdre la boule. Il est effectivement reconnu comme étant un incontestable sport-passion qui allie à la fois les mathématiques, la physique, la précision, la condition et la persévérance. Le joueur de billard est en perpétuel mouvement. Pour chaque boule, il doit se déplacer en évaluant le meilleur emplacement stratégique et la meilleure cible à envoyer dans le trou. Cela requiert force et concentration. Au Cool Pool de Draria, ce sont pas moins de 240 mètres carrés qui sont entièrement consacrés à cette pratique. C'est ouvert tous les jours à partir de midi et, ô surprise, il n'y a pas que la gent masculine qui se passionne pour le jeu de boules colorées. Femmes, couples et enfants s'y retrouvent pour disputer une partie de quilles, siroter un soda, grignoter une pizza et écouter de la musique. Une ambiance saine et conviviale pour se détendre.
L'antistress par excellence !
Vendredi, fin d'après-midi, les six tables de billard sont toutes occupées. Des rires fusent de partout, se mêlant à la musique des années 1980, émise par les baffles. Hanane, jeune fonctionnaire, vient d'achever une partie avec son groupe d'amis. «Je suis une inconditionnelle du billard. J'y joue depuis toute petite. C'est un vrai plaisir. Ce loisir qui réclame réflexion, adresse et concentration constitue pour moi un excellent antistress !» soutient- elle. Canne de billard à la main, Lotfi, 25 ans, étudiant à Paris, en vacances à Alger, vient de faire rouler une boule dans le trou. «La patience, la concentration et la technique sont les règles d'or de ce jeu. Pratiquer ce hobby, ça me vide complètement la tête», confie-t-il, avant de poursuivre sa partie avec ses amis. Employé des impôts, Redouane, 40 ans, est un habitué de ce club. Il sirote un café avant de rejoindre la table qu'il a réservée avec un ami. «Pour moi, le billard est une pratique technique qui fait énormément travailler le mental. En tous cas, je viens tous les weekends ici pour me détendre et décompresser de ma semaine au bureau», reconnaît-il en se divertissant.
Abdou et Mehdi à la baguette !
A la tête de ce club, Abdou et Mehdi Sibouakez. «Devant le manque cruel de loisirs dans la capitale, mon frère et moi avons eu en 2007 l'idée de créer ce club de billard», nous révèle Abdou. «Les gens y viennent disputer une partie, généralement le soir après le boulot ou le week-end. Notre clientèle est essentiellement composée de personnes actives, à la recherche d'un moment de distraction saine. Un seul dénominateur commun à tous, l'amour du billard !» Le soir, de la musique jazz est distillée. Une ambiance qui invite à la discipline, la concentration et la détente. Prévoir 500 DA l'heure, par table de billard, quel que soit le nombre de joueurs. On peut aussi se distraire en attendant qu'une table de billard se libère, avec d'autres jeux de société, telles que les fléchettes et l'air-hockey, où, à l'aide d'une souris, on essaye d'envoyer une rondelle dans les buts de l'adversaire. Pour la petite histoire, l'inventeur du billard serait un tailleur anglais du nom de Bill, vivant à Londres. Pendant la période de 1560, il avait pour habitude de jouer avec les trois billes qui composaient son enseigne, en les poussant sur son comptoir à l'aide de son mètre de couturier. D'où le nom : Bill's yard (littéralement le mètre de Bill).
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Posté Le : 08/01/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sabrinal
Source : www.lesoirdalgerie.com