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Alger parmi les villes les plus invivables au monde, selon un nouveau classement



Alger s’est classée à la huitième place des villes les plus invivables au monde dans le classement annuel réalisé par The Economist Intelligence Unit (EIU), une entreprise spécialisée dans la recherche, l’analyse et les prévisions et appartenant au groupe britannique The Economist.

L’étude classe 140 villes du monde selon le niveau de vie qu’elles offrent à leurs habitants en prenant en compte plusieurs facteurs dont la criminalité, la menace terroriste, la stabilité, les conflits sociaux, le système de santé, les facteurs environnementaux, le niveau de corruption, le niveau de censure et de liberté de la parole, la vie culturelle, la qualité de l’alimentation, la qualité des services, la qualité de l’éducation, les infrastructures, la qualité des télécommunications et l’habitat.

Avec un score de 44,1 sur 100, Alger est classée à la 132e place dans le classement des villes selon la qualité de vie qu’elles offrent, faisant à peine mieux que Douala au Cameroun, (133e avec un score de 44,0 sur 100) et pire que Dakar au Sénégal classée 131e avec un score de 48,3 sur 100.

Cette 132e place qu’occupe Alger est peu honorable puisqu’elle partage le bas du classement avec des villes en proie à la guerre civile, à la crise économique et à l’instabilité politique telles que Tripoli (134e), Karachi (137e) Dhaka (139e) et Damas, 140e et dernière du classement.

Le classement d’Alger peut susciter quelques réserves, puisque l’EIU explique dans son rapport que la guerre civile et le terrorisme sont ce qui caractérise les villes les moins bien classées alors que l’Algérie est épargnée par ces deux fléaux depuis plusieurs années maintenant.

Infrastructure : score honteux pour Alger

L’étude de l’EIU évalue les infrastructures de chaque ville étudiée en lui attribuant un score qui prend en compte la qualité du réseau des routes, des transports publics, des voies internationales, la disponibilité d’un immobilier de qualité, la qualité de l’approvisionnement en énergie, en eau et la qualité des télécommunications.

Cette note « infrastructure » qui pèse de 20% sur le score total de la ville a été honteuse pour Alger qui a obtenu un 30,4 sur 100, le plus bas parmi les 10 pires villes au monde selon ce classement.

Même Damas en proie à la guerre, aux attentats à la bombe et aux bombardements depuis des années a obtenu un score infrastructure de 32,1 sur 100 alors que Tripoli, toujours instable a obtenu une note de 41,1 sur cent, soit un score de dix points supérieur à celui d’Alger.

L’Europe peu présente en tête du classement

Dans ce classement, Vienne occupe la première place avec un score presque parfait de 99,1 sur 100, suivie de Melbourne en Australie, Osaka au Japon, Calgary au Canada et Sydney en Australie.

Dans ce top 10 mondial dominé par l’Australie et le Canada avec trois villes chacun ainsi que le Japon avec deux villes, les pays européens sont peu présents.

En dehors de Vienne qui occupe la première place, seule une autre ville européenne, Copenhague au Danemark, a pu entrer dans le top 10 des villes les plus agréables.


H.S : rédaction de VVA


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