PROBLÈMES DE CIRCULATION DANS LA CAPITALE APRÈS LES DERNIÈRES PLUIES-Le wali d’Alger minimise l’ampleur du blocage: Les blocages survenus durant la journée de dimanche à Alger suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale n'ont causé qu'un «retard de trois heures» pour les automobilistes, a affirmé hier le wali d'Alger, Mohamed El Kebir Addou. «Vous parlez de pénaliser. Il y a eu un retard de 3h. Je suis conscient que ce sont des désagréments pour les populations, mais là aussi, je demande à ce que les populations comprennent que ce phénomène météorologique a touché tout le Bassin méditerranéen, et qu'Alger n'est pas isolée», a déclaré à la presse M. Addou, en marge d'une cérémonie tenue au Jardin d'Essai, en l'honneur des élus de l'APW d'Alger, dont le mandat a tiré à sa fin. «Vous avez vu la télévision, il y a des villes en France qui sont coupées d'électricité pendant plusieurs jours, que des citoyens n'ont pas pu accéder chez eux, n'ont pas pu sortir et que des écoles ont été fermées», a ajouté M. Addou. Des pluies localement orageuses accompagnées parfois de rafales de vents avaient affecté samedi et dimanche plusieurs wilayas du pays, causant des désagréments à la population, notamment les automobilistes. Tentant d'expliquer cette situation de blocage, le wali d'Alger a indiqué que les services de la météo avaient «prévu 50 millimètres de pluie durant 48 heures», alors qu'«il avait plu pendant 4h, 72 millimètres». «Je voudrais juste qu'on soit un peu lucide et qu'on se remémore la situation telle qu'elle se passe dans tout le Bassin méditerranéen. Vous avez vu ce qui se passe dans le sud-est de la France, en Espagne et en Italie. Tout le sud-est de l'Europe est bloqué et cela pendant plusieurs jours», a-t-il dit. Pourtant, ce sont «des villes qui sont habituées à de grosses pluies et à de grands orages, et ce qui s'est passé est loin d'être agréable pour les citoyens puisque des villes sont restées bloquées et fermées pendant plusieurs jours sans électricité», a-t-il précisé. Pour lui, il y a eu «deux points noirs» dans toute la capitale, c'est à Oued Ouchayah, pour lequel il y a «une inscription pour faire les travaux de recalibrage de l'oued pour éviter tout débordement». Il y a également le boulevard de l'ALN, faisant face au front de mer, au niveau duquel «il y a eu une conjonction de phénomènes, d'abord des pluies torrentielles puisqu'il a été enregistré 72 millimètres en 4 heures, et ensuite avec le vent qui a accompagné la houle, il y a eu reflux de l'eau de mer vers ce boulevard», a fait savoir M. Addou. «Les travaux qui sont en cours constituant le grand réseau d'assainissement et de collecteurs et qui doivent s'achever totalement en 2016, notamment le grand collecteur de oued Mksel, doivent contribuer à arrêter définitivement ces phénomènes», a rassuré le wali d'Alger. «Nous sommes dans une ville qui est en train de se construire. Il y a quelques années, on ne circulait pas pendant des journées au boulevard de l'ALN», suite à des intempéries, a-t-il rappelé. (LeSoirdAlgerie.com du mercredi 31 octobre 2012).
Akar Qacentina - La sentinelle de l'environnement - Constantine, Algérie
31/10/2012 - 44804
Posté Le : 30/10/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: Saci Kheirddine
Source : El Watan.com du lundi 29 octobre 2012