Alger: Le MC Saïda rate le coche face à l'USMA

Aucun parmi les présents au stade Omar Hamadi n'aurait crié au scandale si le MCS était rentré chez lui avec les trois points de la victoire devant une équipe de l'USMA trop fébrile et visiblement marquée par son premier échec face à l'ESS samedi passé.

 Un seul point sur six possibles à domicile, de quoi laisser le doute s'installer et provoquer le courroux des ultras usmistes. Ces derniers qui espéraient bien voir leur équipe réagir sont sortis très déçus. Sévèrement sermonnée depuis l'échec face à l'Entente, la composante usmiste très mal inspirée et où Abdouni a été le premier à payer les frais, s'est frottée à une équipe du MCS plus entreprenante, plus volontaire et affichant une meilleure fraîcheur physique. Bien en place devant un Kial toujours vigilant dans sa cage, les visiteurs ont entamé la partie sans complexe devant des locaux un peu trop brouillons. D'ailleurs, ils n'ont pas trop attendu longtemps pour trouver la faille et compliquer davantage la situation des Algérois en ouvrant la marque à la 18' par Bakhtaoui qui ne se fit pas prier pour ouvrir la marque devant un Mansouri trop fébrile pour son baptême du feu.

 Loin de se décourager, les poulains de Saâdi réussirent à remettre les pendules à l'heure à la 38' par Deham bien servi par Hamidi. Toutefois, la joie des usmistes fut de courte durée puisque deux minutes après, Akkouche redonna l'avantage à son équipe devant une défense trop passive et ce après un coup franc de Bendahmane. Au retour des vestiaires, les locaux obtiennent un penalty justement sifflé par Bouster pour une faute de Bakhtaoui sur Meklouche. Ouznadji dans un jour sans rate lamentablement la sentence. Les visiteurs faillirent d'un cheveu corser la note par ce poison de Akkouche (55') avant de concéder un autre penalty que transforma cette fois-ci Ghazi à la 66'. La suite n'apporta aucun changement au score malgré plusieurs occasions de but ratées de part et d'autre. A noter que les deux équipes ont terminé la rencontre à dix après les expulsions de Bakhtaoui et Ouznadji.