Algérie - Maison et jardin

Alger, L’été. saison des fleurs à offrir ou à planter. Au nom de la rose et du jasmin



Des roses pour les bouquets, des géraniums sur les balcons et du jasmin dans le jardin : voilà le trio gagnant des fleurs et plantes les plus demandées par les Algériens. Du pépiniériste au fleuriste : des spécialistes nous ont mis au parfum...C’est une matinée du mois d’août comme toutes les autres.

En passant devant Le Jardin des roses, boutique de fleurs à Hydra, vous n’échapperez pas à l’odeur subtile des fleurs fraîchement coupées, encore baptisées de rosée. Pour Rachid et Hayat, les propriétaires de la boutique ouverte il y a cinq ans, le quotidien est moins poétique. Car l’été, alors que les mariages s’enchaînent, que les Algériens profitent de leur congé pour jardiner, les fleuristes et les pépiniéristes de la ville travaillent sans répit. En tête des ventes au rayon des fleurs coupées, la rose est cédée entre 20 et 25 DA l’unité. « Elle représente 90% du marché, estime Rachid. Produite en Algérie, historiquement à Blida, elle se développe maintenant sur le littoral algérois. » Si au printemps, elle se fait légèrement voler la vedette par les fleurs dites « de saison » comme les statis multicolores, les jonquilles ou les genêts sauvages de Mostaganem, elle reste, par tradition, indémodable. Et incontournable lors de l’organisation d’un mariage. Une affaire sérieuse à en juger par le budget consacré aux fleurs à l’occasion d’un tel événement : 12 000 DA en moyenne, de la décoration de la voiture aux centres de table. « Cette année, la mode est aux bouquets en pyramide, que l’on place dans la salle, à côté des mariés, en complément d’une corbeille placée derrière le couple, expliquent Rachid et Hayat. La pyramide se monte en principe avec des roses d’une seule couleur, le blanc. » Dernière tendance : le bouquet rond de la mariée, ou « bouquet princesse », fait de plus en plus l’objet de fantaisie. « Le blanc domine toujours mais les femmes osent désormais le rouge ou même le jaune », constate le fleuriste. Celles qui souhaitent des couleurs originales sont en tout cas invitées à passer leur commande au moins trois jours à l’avance. Dans un bouquet classique, les couleurs ne se discutent pas : rose pour les fiançailles, blanc pour un mariage, rouge pour toutes les autres occasions. « Quant aux roses jaunes, elles ne s’offrent pas. Les clientes les achètent plutôt pour se faire plaisir ou pour décorer la maison. A l’instar des couleurs, la composition d’un bouquet obéit aussi à des codes, poursuit Rachid. Les roses se prennent toujours en nombre impair en dessous de onze. Au-delà, on raisonne par douzaines. » Dès l’automne, les étals devraient retrouver une autre fleur star : le glaïeul, absent en juillet et en août car trop sensible à la chaleur. Il figure aussi parmi les meilleures ventes, loin devant les iris, encore peu populaires. Comme toutes les grandes fleurs, les glaïeuls ne s’achètent pas en bouquet mais à l’unité ou intégrés dans une composition florale, agrémentant d’une corbeille de roses, par exemple. En ce qui concerne les fleurs et les plantes vendues en pied, l’activité est tout aussi intense. A Kouba, Farid Zouaoui, chef d’une pépinière Edeval (1) spécialisée dans les plantes à fleurs et les arbustes, est là pour répondre à la demande de plus en plus importante des particuliers qui souhaitent agrémenter leur terrasse ou leur jardin. Chaque année, il supervise la production de 200 000 à 250 000 plantes et de 20 000 à 30 000 arbustes. D’après lui, le géranium-lierre reste le roi incontesté des plantes vivaces (plantes vivant plus de deux ans et résistantes aux rigueurs climatiques). Son prix modique, entre 150 et 300 DA, sa bonne adaptation quel que soit le milieu et son cycle de floraison pouvant atteindre quatre à cinq mois en font une valeur sûre pour le fleurissement des fenêtres. « Tout comme les bégonias, les coléus et les œillets d’Inde (entre 50 et 100 DA) », précise-t-il. Les jardiniers connaisseurs se tournent plutôt vers les mufliers, les soucis et les pensées. » Vendus en moyenne 30 DA la pièce, ces fleurs s’achètent plutôt au début de l’hiver. « Il est préférable de les prendre le plus tôt possible pour profiter pleinement de la floraison, préconise-t-il. Et de choisir des sujets avec des fleurs en bouton. Si vous les plantez cet automne, pensez à préparer le sol en prévision de l’hiver, en ajoutant un peu de fumier, et à installer vos pieds dans un endroit facile à protéger en cas de froid. » Dans les allées des arbustes à fleurs, le jasmin remporte tous les suffrages. « Les clients préfèrent le jasmin officinal (ou « jasmin quatre saisons ») au jasmin arabica, une variété greffée. Plus parfumé que le premier, il est malheureusement plus cher, à partir de 700 DA le pied contre 180-250 DA pour le jasmin officinal. » Vous pouvez en trouver notamment près de la Grande-Poste, rue Larbi Ben Mhidi, à côté d’un grand choix de plantes décoratives : althéa, cactus, lantanas... Passe-partout et bon marché, le lierre vert a aussi beaucoup de succès. « Il se vend mieux que le lierre panaché qui, s’il est plus beau, est aussi plus sensible à la fumagine : un champignon qui lui fait perdre de sa vigueur », reconnaît le pépiniériste. Il faut prévoir 80 euros le pied en moyenne, un peu moins pour la variété à petites feuilles, particulièrement bien adaptée aux jardinières. Pour l’habillage des clôtures, le bougainvillier reste un classique, surtout le violet (entre 80 et 120 DA), ses grosses épines en faisant un rempart efficace contre les indésirables. Le blanc, en revanche, est assez rare. « Il demeure très cher, de 600 à 3000 DA, et très fragile. Les gens hésitent donc à investir dans un arbuste qu’ils ne sont pas sûrs de garder. » Enfin, les hibiscus (simples ou doubles, à partir de 150 DA, 400 pour les jaunes) et le laurier rose (entre 80 et 100 DA) fait aussi partie des plantes favorites des jardiniers. « Il faut toutefois faire attention au laurier rose s’il y a des enfants dans la maison car les feuilles sont toxiques, souligne Farid. Même chose pour le galant de nuit (mesk ellil), déconseillé aux personnes asthmatiques. Il est dangereux de le planter près d’une petite pièce où la nuit venue, son parfum puissant s’emmagasine et absorbe tout l’oxygène. » Avant tout achat, pensez par conséquent à demander conseil au vendeur. (1) Pour acheter des plantes à la pépinière de Kouba, prenez au préalable contact avec celle d’El Alia au 021 52 28 32.




je suis un fellah de la région du sud il y a queleque année j ai commencé de produire des plantes Forestiers comme : casuarine , eucalypthus, albizia , faux poivier, milia , acacia ext... et Hornement comme: mioporum, lantana ,tecoma jaune,galon de nuit, washingtonia ext.. maitenant je suis interessé de produire le fleur coupée et souhaite votre conseil et vous aide
rouai mostefa - fellah (pépinièriste) - ouargla, Algérie

17/05/2012 - 32449

Commentaires

j ai vecu a alger hydra pendant 12 ans mes parentsavait sur leur balcon 41 rue du hoggar une plante qui s ouvre avec un parfum tres fort l un fin d apres midi maman pense que c etait une plante a bulbe feuille longe et la fleur resemble pense telle a un genre de glalieul ouclochette j aimerais retrouver le nom de cette fleur
guerin josiane - retraite - moissy cramayel
06/04/2008 - 1122

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