Un collège de 5 anciens bâtonniers supervisera les prochaines élections
du Bâtonnat d'Alger et les candidats peuvent d'ores se rapprocher de l'ordre
des avocats d'Alger pour retirer les documents y afférent.
L'ex-bâtonnier du conseil de l'ordre des avocats d'Alger, Abdelmadjid
Silini a indiqué, hier, dans une conférence de presse animée au siège du
bâtonnat de la rue Abane Ramdane à Alger que les prochaines élections du
conseil de l'ordre auront lieu au mois de mars prochain. Le premier tour est
prévu pour le 12 et le second pour le 19. Les élections se dérouleront sous le
contrôle de 5 anciens bâtonniers.
Cette déclaration vient après l'arrêt d'annulation, rendu le 13 janvier
dernier par le conseil d'Etat, des dernières élections du conseil de l'ordre
d'Alger qui se sont déroulées il y a prés d'une année.
L'ex-bâtonnier national et ex-bâtonnier du conseil de l'ordre d'Alger,
annoncera qu'il «accepte et exécute l'arrêt du conseil d'Etat », soulignant que
l'arrêt en question n'a, à aucun moment, incriminé le conseil de l'ordre
sortant de quoi que ce soit qui entacherait sa crédibilité et sa
représentativité.
A. Silini relèvera que le conseil d'Etat s'est seulement basé, dans la
prise de cette décision, sur des questions de forme. Ses détracteurs (dont le
porte-parole est maître Chaoui) évoquent le fait que Silini, alors bâtonnier
sortant, n'avait pas remis aux candidats, lors de la dernière élection, le
tableau de l'ordre des avocats d'Alger dans le délai de 21 jours avant le
déroulement des élections. Ses opposants évoquent également le fait d'avoir
organisé des bureaux de vote pour uniquement les avocats stagiaires au nombre
de 1340 qui ont, selon ces mêmes opposants, fait basculer le vote en faveur de
l'équipe de Silini. L'autre argument évoqué est que les isoloirs n'étaient pas
en nombre suffisant, ce qui a découragé les électeurs (avocats) d'aller voter.
Il lui est reproché enfin lors de ces élections d'avoir favorisé son
équipe.
A Silini soutiendra que les argument de ses adversaires visent surtout à
« discréditer la corporation en prenant les avocats pour des mineurs »
Au sujet de dépenses injustifiées, le conférencier dira que «il est
ridicule de dire que le bâtonnat dépense de l'argent sans justification quand
nous avons un commissaire aux comptes qui fait nos bilans». Il conclu que ses
détracteurs «veulent, en fait, un bâtonnat soumis et veulent faire durer une
situation menant au pourrissement.»
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Posté Le : 25/02/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah-Eddine K
Source : www.lequotidien-oran.com