Alger L'APC de Bab Ezzouar en suspens

Plus d'une semaine après l'installation officielle de toutes les assemblées élues, issues du scrutin du 29 novembre dernier, l'APC de Bab Ezzouar l'une des plus importante de la capitale est bloquée. A l'origine de ce blocage, deux groupes d'élus qui se disputent l'assemblée. En effet, dans une déclaration parvenue à notre rédaction une dizaine d'élus (FLN, MSP, FNA, RCD et PT) s'insurgent sur une décision prise par le wali délégué qui a d'après eux décidé d'installer l'Assemblée populaire communale en contradiction avec les résultats des suffrages exprimés par la population. Selon les contestataires, le wali délégué aurait décidé d'installer cinq élus qui détiennent 2.401 voix soit 32,14 % des suffrages exprimés à la tête de l'APC, alors que l'autre groupe d'élus détient quelque 5.070 voix soit 67,85 % des suffrages exprimés par la population. D'après les élus contestataires, plusieurs doléances ont été adressées au responsable de l'administration pour le faire revenir à la raison mais sans aucun résultat et ce, malgré toute la clarté du problème. Il faut savoir que parmi le groupe des contestataires, figure l'ancien P/APC qui s'est présenté tête de liste du FLN pour la commune de Bab Ezzouar. Une instruction (N48) du secrétaire général du FLN a été pourtant envoyée à toutes les mouhafadhas du pays en les invitant à mettre à la tête des APC tous les têtes de listes FLN. D'après les contestataires, une pétition d'environ 1.700 personnes a été adressée au wali délégué de Dar El-Beïda pour mettre un terme à la «vacance» de l'APC, bloquée avant même son entrée en action. Les répercussions, ont averti les rédacteurs de la déclaration, seraient à la longue très graves partant du constat que la commune de Bab Ezzouar constitue l'un des pôles économiques les plus importants de la capitale, avec un peu plus de 120.000 habitants.