Alger - Jardins publics: Ces "fleurs" qui ne sont pas les bienvenues

Y a-t-il incompatibilité entre le citoyen et la nature ?

L’on est tenté de répondre par l’affirmation rien qu’à voir toutes ses jolies fleurs aux couleurs de la vie, fraîchement mises sous terre au niveau du jardin du square Port Saïd, fanées et malmenées par la bêtise humaine.

En effet, ces petites « merveilles » qui constituent un véritable don de la nature qui agrémentent notre espace urbain, ne résistent plus à la folie destructrice de certains pour qui l’écologie et le beau sont loin d’être leur tasse de thé.

Préserver l’environnement et l’esthétique de la ville sont des vains mots. Les actes de vandalisme n’épargnent pas nos espaces verts, dénudés carrément de leurs parures vertes, pourtant indispensables au confort et bien-être du citoyen.

L’on n’a pas besoin d’être un mordu de la nature, encore moins un spécialiste en horticulture pour se rendre compte que toutes ces fleurs, plantées et tout ce vert autour de nous procure, à chacun, une harmonie avec soi et avec les autres.

Aujourd’hui, des scènes de vandalisme se répètent tous les jours, au vu et au su de tout le monde, sans que personne ne bouge le petit doigt.

C’est à croire qu’on est devenu insensible aux questions, liées à notre cadre de vie.

Cette passivité a atteint des seuils alarmants à telle enseigne que voir des jardins publics et autres espaces verts dénaturés et dépravés ne nous interpelle pas.

Un constat qui renseigne sur le manque de civisme et l’absence de la culture environnementale, chez de nombreux citoyens pour qui l’écologie et leurs préoccupations ne font certainement pas bon ménage.

Les services de l’EDEVAL ne cessent de subir des dégâts du fait des agressions qui touchent tout le capital vert, à Alger.

Il faut dire aussi, que même la police de l’urbanisme qui enregistre, de manière récurrente, des infractions et des atteintes à l’environnement, n’arrive pas à instaurer la culture environnementale chez l’Algérie qui s’éloigne de plus en plus de la nature.

L’avancée du béton se voit. Preuve en est que le citoyen a carrément tourné le dos à l’environnement.

Il est clair que le rapprochement entre l’homme et la nature ne semble pas être pour demain.


Samia D.