Algérie

Alger Grève cyclique des taxis collectifs



Les chauffeurs de taxicollec-tifs de la capitale ont opté pour la grève cyclique, après avoir observéhier, un débrayage la matinée, plus précisément de 7 h à 11 h30, sur uniquementun seul tronçon reliant la place des Martyrs à la place du 1er Mai. Il s'agit,d'ailleurs, du circuit le plus fréquenté par les usagers à Alger. Ce mouvementde protestation se poursuivra sous forme d'un débrayage cyclique, qui setiendra chaque dimanche de 7 h à 11h 30, toujours sur le même circuit, et ce,jusqu'à la satisfaction des revendications de la corporation des chauffeurs detaxi. Les grévistes réclament principalement une hausse des tarifs. Leprésident du Syndicat des chauffeurs de taxi de l'UGCAA, Hocine Aït Brahim, aexigé l'application du décret 448 du 22 décembre 2002, qui stipule une révisiondes tarifs des taxis. Pour le président du Syndicat des chauffeurs de taxi unerévision des tarifs s'avère nécessaire, sachant que depuis 1996, les prix n'ontconnu aucune augmentation «pourtant tout a augmenté depuis cette date» a-t-ildéclaré, soulignant que les prix n'ont pas changé. «Ils sont toujours à 20 DA,ce qui est dérisoire face à la flambée des prix notamment ceux relatifs àl'entretien du véhicule, sans parler de lacherté de la vie sur le plansocial». Hocine Aït Brahim a dénoncé, en outre, les pressions exercées sur leschauffeurs de taxi en matière de fiscalité et des impôts, déplorant égalementla concurrence déloyale des clandestins «qui squattent fréquemment des stationsde taxis». Le  syndicat tire la sonnetted'alarme en faisant état d'une disparition progressive de taxis collectifs. «Onest passé de 5.000 taxis collectifs à 700», indique le président du syndicat,affirmant qu'un nombre important de chauffeurs de taxi collectif ont expriméleur désarroi et l'idée d'abandonner ce métier, et du coup, laisser le champlibre au clandestin.


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