Algérie - MCA:Le Mouloudia Club d'Alger

Alger (Football) - MC Alger: Encore un scandale au Mouloudia !



Alger (Football) - MC Alger: Encore un scandale au Mouloudia !


A la veille de son centenaire, le Mouloudia d'Alger continue de broyer du noir en matière de gestion. Il ne se passe pas un jour sans qu'un scandale n'éclate pour ternir davantage l'image d'un club mythique et ayant donné à l'Algérie sa première coupe d'Afrique des clubs champions. Après les déboires d'Omar Ghrib, Fouad Sakhri, Kaci Saïd et les autres responsables qui se sont succédé à la tête du MCA, voilà une autre affaire qui vient de secouer le Doyen. En effet, Braham Chaouch, à qui on a confié la gestion de l'équipe réserve, a décidé de renvoyer un jeune qui n'avait pas, selon lui, les critères pour évoluer au MCA. Cela a fini par faire réagir le président du conseil d'administration du club, Almas Abdennacer, pour annoncer la fin de mission chez les espoirs de Braham Chaouch, qui a tenu à souligner que «le joueur en question est le fils d'un ami à Almas».

Bizarre, n'est-ce pas ?

Depuis quand un président du conseil d'administration a-t-il le droit de s'immiscer dans la gestion technique d'une équipe? «En tant que superviseur et responsable de la catégorie réserve, je crois qu'il est de mon droit et de mon devoir de ne choisir que les meilleurs, en respectant les critères pour porter le maillot du Mouloudia. Même l'entraîneur Messaoudi était d'accord avec moi et a été convaincu des limites de ce jeune», dira Braham Chaouch dans une intervention à une chaîne privée.

De son côté, Almas a tenu à justifier cette décision de limogeage. «Braham Chaouch a dépassé ses prérogatives et a été à l'origine de nos problèmes avec la FAF pour régler ses affaires personnelles au nom du club. Ce n'est pas à Chaouch d'évaluer le niveau d'un joueur, mais c'est à l'entraîneur et au directeur sportif , a-t-on pu lire dans les réseaux sociaux du club.

En somme, le MCA continue d'être otage de certaines parties comme le prouvent les échecs répétés d'une équipe du Mouloudia d'Alger dont la réputation a pourtant dépassé les frontières. Il fallait s'attendre à un tel bricolage, quand on se débarrasse d'un Bachi, médecin de profession et figure emblématique du MCA, pour le faire remplacer par des opportunistes qui ne sont là que pour défendre les intérêts de ceux qui les ont recrutés moyennant un salaire. La gestion d'un club de football est une chose et celle de l'administration en est une autre. Sinon, comment expliquer l'affaire Rooney? Une affaire qui risque de prendre de l'ampleur dans la mesure où, semble-t-il, le joueur n'est pas un international camerounais. Si cela se confirme, sur quelles bases lui a-t-on signé au club? Des centaines de milliards ont été dépensés par Sonatrach lors des saisons précédentes pour le club sans aucun résultat.

A présent, le MCA n'a ni stade ni centre de préparation ou de formation. «C'est un gâchis pour un club qui en 1971 commençait déjà à dominer l'Afrique. Sans des politiques sportives scandaleuses, le MCA serait aujourd'hui parmi les meilleurs du continent, à l'image d'Ahly du Caire ou de l'Espérance de Tunis», comme l'a si bien dit Abdelkader Drif. C'est une injustice historique envers un club de martyrs puisque c'est la gabegie dans une non gestion et de la pure et simple dilapidation des deniers publics. Il est inadmissible et inconcevable que le MCA ne parvient pas à sortir de ce labyrinthe en dépit des centaines de milliards dépensés. C'est la triste réalité de l'équipe chère à feu Smaïl Khabatou.



M. Zeggai


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