Alger (Football) - ABDELKADER AMRANI, ENTRAÎNEUR DU MCA “Le Mouloudia vise toujours les titres”

Le Mouloudia d’Alger a officialisé, dimanche soir, l’arrivée de son nouvel entraîneur, Abdelkader Amrani. Ce dernier a effectué une virée du côté de l’ESHRA de Aïn Benian pour une première prise de contact avec les joueurs. Amrani s’est exprimé sur son engagement avec le Mouloudia et les raisons l’ayant poussé à accepter l’offre du club algérois.

“C’est le destin qui m’a conduit au MCA. Il y a une semaine, je ne me voyais pas dans ce club, car j’avais des contacts de l’étranger. Les pourparlers avec le MCA ont débuté exactement, vendredi dernier, (5 février) alors que je me trouvais à Constantine. Le lendemain, je suis venu à Alger pour rencontrer les dirigeants du club. Les négociations ont été courtes et rapides, car je ne connais pas un entraîneur ou même un joueur qui refusera le Mouloudia d’Alger. C’est un honneur pour moi de driver un grand club”, a fait savoir l’ex-coach du CSC.

Amrani s’est engagé pour une période de six mois qualifiant cet engagement de “moral” et qui pourra être prolonger, et ce, en fonction des résultats obtenus et les conditions de travail, “c’est un challenge de plus dans ma carrière. Pour moi, c’est plutôt un contrat moral avec ce club jusqu’à la fin de la saison. Il ne faut pas se cacher la face, le maintien d’un entraîneur est lié aux résultats. Donc, mon contrat avec le Mouloudia est moral, et d’ici la fin de saison on verra plus clair. On verra bien si les conditions sont favorables pour les deux parties pour faire durer notre collaboration ou non”, dira-t-il.

Toutefois, Amrani est appelé à atteindre les objectifs du MCA tracés en début de saison, à savoir, finir la saison avec au moins un titre.

“Ce n’est pas à moi de tracer les objectifs du club, c’est à la direction de le faire. Au Mouloudia c’est clair, il faut toujours viser les premiers rôles et les titres.
Ce n’est pas nouveau. Nous allons donc continuer à travailler dans ce sens et poursuivre le chemin déjà tracé par nos prédécesseurs”, rassure Amrani.

Néanmoins, pour atteindre ses objectifs l’ex-coach du CRB avait exigé la nomination de son propre staff qui va l’accompagner dans sa nouvelle mission.

“Je vais travailler avec mes habituels collaborateurs, Kamel Boujenan en qualité de préparateur physique qui va nous rejoindre incessamment et Lotfi Amrouche que j’ai eu auparavant comme adjoint au CR Belouizdad et qui est également un enfant du Mouloudia. Ces deux adjoints ont été choisis pour leurs compétences puisqu’ils connaissent déjà ma méthode de travail et ma façon de voir les choses”, explique-t-il.

“J’ai demandé aux joueurs de se concentrer sur le match du Zamalek”, Amrani semble aussi avoir son idée sur la qualité des joueurs qu’il aura entre les mains.

“Je connais la majorité des joueurs. Certains étaient sur le point de me rejoindre au CSC en début de saison. Donc même si je ne connais pas bien le Mouloudia, j’ai une idée sur le groupe et le niveau des joueurs que j’avais déjà entraînés. Je peux dire que la composante du MCA actuellement est homogène encadré par des éléments très expérimentés à l’image de Hachoud et Djabou. Tout cela me laisse croire que je ne suis pas dans un environnement inconnu”, dira Amrani avant d’enchaîner sur le premier contact avec les joueurs et le match à venir contre le Zamalek en Ligue des champions africaine où il sera présent: “La prise de contact s’est très bien déroulée, ça m’a donné l’impression que je n’étais pas nouveau pour eux et que nous avons l’habitude de travailler ensemble. Nous aurons encore le temps de parler avec les joueurs. Cette fois-ci, je me suis juste contenté d’une prise de contact. J’ai profité de l’occasion pour faire passer un message aux joueurs de se concentrer sur le match du Zamalek”, indique-t-il et de conclure “ma prise de fonction officielle débutera demain (NDRL aujourd’hui) il faut se préparer au match contre le Zamalek, où je serais en déplacement avec l’équipe au Caire. Je m’attends à ce qu’il y ait beaucoup de pression, ce n’est pas nouveau pour moi, je vis avec ça. Ça n’existe pas une compétition sans pression. Le plus important est d’avoir un environnement favorable pour bien accomplir notre tâche. Je préfère supporter seul la pression que de la faire subir aux joueurs”.


Ahmed IFTICEN