Les Etats-Unis ont convié à cette réunion 175 représentants de la société civile et 100 chefs religieux.En marge de la Conférence ministérielle sur les libertés religieuses qui se tient à Washington, le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel s'est entretenu, hier, avec le président de la Commission de renseignement de la Chambre des Représentants, Devin Nunes. Messahel et Nunes ont échangé leurs vues et analyses sur des situations de crise et de conflit, notamment dans la région du Sahel et en Libye. Les questions liées à la lutte contre le terrorisme et à la coopération algéro-américaine dans le domaine sécuritaire ont également été à l'ordre du jour de ces entretiens. M.Nunes a visité l'Algérie en avril dernier où il a eu des échanges avec de hauts responsables algériens. Il s'en est suivi une concordance sur nombre de questions, notamment celle en rapport avec l'intervention militaire des pays étrangers.
La démarche est confortée par l'évolution de la situation actuelle qui prévaut dans les pays ayant subi ces interventions comme la Libye, la Syrie ou encore le Mali. Le bien-fondé du sacro-saint principe défendu par l'Algérie prouve parfaitement que les va-t-en guerre font fausse route. Autre preuve encore, la stabilité de l'Algérie n'a été rendue possible qu' au prix de cette position qui a valu d'énormes pressions. Les Etats-Unis lui reconnaissent ce «statut» et lui témoignent leur amitié. «Nous pensons que l'Algérie a été longtemps une région de stabilité, amie et alliée de longue date des Etats-Unis d'Amérique», a en effet, déclaré Devin Nunes, lors de son voyage en Algérie à la tête d'une délégation. Hier à Washington, Messahel a abordé avec M.Nunes les mêmes thèmes surtout qu'on est à trois jours de l'élection présidentielle au Mali et à quelques mois d'une autre élection en Libye.Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, prend part, depuis hier, à Washington, à une conférence ministérielle sur les libertés religieuses, à l'invitation du secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo. «La recherche et l'identification des voies comme des moyens susceptibles de contribuer à la promotion du dialogue entre les religions et les cultures seront au centre des travaux de cette conférence», a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. M.Messahel s'entretiendra, en marge de cette conférence, avec des hauts responsables de l'administration et du Congrès américains. Le chef de la diplomatie algérienne, représentera l'Algérie à cette conférence, première du genre, initiée par le département d'Etat pour débattre de la question de liberté de culte et de croyance dans le monde. La rencontre qui sera clôturée aujourd'hui, rassemblera également des responsables gouvernementaux, des militants en faveur des droits de l'homme, des membres d'organisations de la société civile, ainsi que des représentants d'organisations internationales. «Nous avons invité les autorités de plus de 80 pays qui ont fait preuve en faveur de la liberté religieuse et qui se sont engagés à promouvoir l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme ou qui ont récemment pris des mesures significatives pour y parvenir», a indiqué le département d'Etat dans le communiqué annonçant l'évènement. Les Etats-Unis ont convié à cette réunion 175 représentants de la société civile et 100 chefs religieux.
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Posté Le : 26/07/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Brahim TAKHEROUBT
Source : www.lexpressiondz.com