Algérie

Alger et Tripoli soldent leurs différends


Alger et Tripoli soldent leurs différends
La visite du président du Conseil national de transition (CNT) libyen, Mustapha Abdeldjalil, aura permis d'aplanir les différends entre les deux pays après une période de froid diplomatique née de la révolution qui a renversé l'ex-leader libyen, Mouammar Kadhafi. Une visite qui aura, par là même, confirmé la réconciliation entre l'Algérie et la Libye après un échange de rencontres bilatérales au niveau ministériel, mais aussi de haut niveau, puisque le président Abdelaziz Bouteflika et le président du CNT libyen se sont déjà rencontrés au Qatar en novembre dernier.
La visite du président du Conseil national de transition (CNT) libyen, Mustapha Abdeldjalil, aura permis d'aplanir les différends entre les deux pays après une période de froid diplomatique née de la révolution qui a renversé l'ex-leader libyen, Mouammar Kadhafi. Une visite qui aura, par là même, confirmé la réconciliation entre l'Algérie et la Libye après un échange de rencontres bilatérales au niveau ministériel, mais aussi de haut niveau, puisque le président Abdelaziz Bouteflika et le président du CNT libyen se sont déjà rencontrés au Qatar en novembre dernier.
Ainsi, les visites du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, puis de celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia en terre libyenne, suivies de celle effectuée par le ministre libyen de l'Intérieur à Alger, ont balisé les contours du rapprochement entre les deux voisins. S'il est vrai cependant que les nouvelles autorités libyennes ont lâché beaucoup de lest quant à l'animosité qu'elles entretenaient envers l'Algérie au lendemain de la chute du régime de Kadhafi, il n'en demeure pas moins que l'Algérie a émis nombre d'engagements allant dans le sens d'accompagner la Libye et la soutenir dans sa difficile transition, notamment sur le plan sécuritaire. En effet, les déclarations de Mustapha Abdeldjalil à l'issue de sa rencontre avec le chef de l'Etat renseignent on ne peut mieux sur la volonté de la Libye de consolider ses relations avec l'Algérie. "Nous apprécions la position humanitaire de l'Algérie d'accueillir les familles notamment les femmes et les enfants mais restons convaincus qu'elle n'abritera pas ceux qui représentent une menace pour la sécurité de la Libye", a affirmé le président du CNT, à propos des membres de la famille Kadhafi accueillis par l'Algérie, notamment Aïcha, la fille de l'ex-président, qui avait exacerbé la polémique entre les deux pays à travers ses sorties médiatiques fracassantes. En guise de contrepartie, l'Algérie assistera la Libye dans la formation de ses différents corps de sécurité. Il s'agit, selon le président du CNT, de "garantir la sécurité de l'Algérie et de la Libye par le soutien du gouvernement algérien sur cette question sachant que la Libye est encore en phase de création et de préparation des dispositifs des gardes frontières et de sûreté nationale". Et d'ajouter que "nous avons ainsi convenu que ce qui constitue une menace pour la Libye par le financement ou la subversion n'aura pas de place dans les territoires algériens", annonçant dans la foulée la signature de prochaines conventions juridiques en perspective de l'extradition de «personnes qui feront l'objet de poursuites pénales». Par ailleurs, l'Algérie et la Libye ont convenu de renforcer leur coopération pour combattre les fléaux du terrorisme, du crime organisé, du trafic d'armes et de drogue, de la migration clandestine et de la contrebande. "L'Algérie s'est engagée à ne pas permettre que son sol soit utilisé pour menacer la sécurité et la stabilité de la Libye, de même que la Libye s'est engagée à ne pas permettre l'utilisation de son sol pour menacer la sécurité et la stabilité de l'Algérie", lit-on dans un communiqué commun sanctionnant la visite de Mustapha Abdeldjalil à Alger.
Une feuille de route
pour relancer la coopération
L'Algérie et la Libye ont convenu d'élaborer un plan d'action, de fixer des objectifs fondamentaux réalisables dans un délai bien déterminé et de définir les priorités dans le domaine de la coopération bilatérale. Les deux pays ont convenu, selon le communiqué final qui a sanctionné la visite officielle en Algérie du président du CNT libyen, Mustapha Abdeldjalil, de "reprendre l'action à travers les mécanismes régissant la coopération entre les deux pays, à compter de la réunion du comité de suivi en vue de procéder à une évaluation globale des relations bilatérales dans divers domaines de coopération, de définir les priorités, d'élaborer un plan d'action et de tracer des objectifs fondamentaux réalisables dans un délai bien déterminé". Les deux parties "se sont félicitées des résultats des visites échangées entre les ministres et hauts responsables des deux pays, qui favorisent la consolidation de leurs relations dans divers domaines". Les deux parties ont appelé, dans leur communiqué, "à la dynamisation du cadre juridique régissant les relations bilatérales, insistant sur la nécessité d'établir une coopération sérieuse et efficace dans les domaines de l'énergie, de l'industrie, du commerce, de l'investissement et la garantie d'un climat favorable aux projets de partenariat et d'investissement".
Ainsi, les visites du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, puis de celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia en terre libyenne, suivies de celle effectuée par le ministre libyen de l'Intérieur à Alger, ont balisé les contours du rapprochement entre les deux voisins. S'il est vrai cependant que les nouvelles autorités libyennes ont lâché beaucoup de lest quant à l'animosité qu'elles entretenaient envers l'Algérie au lendemain de la chute du régime de Kadhafi, il n'en demeure pas moins que l'Algérie a émis nombre d'engagements allant dans le sens d'accompagner la Libye et la soutenir dans sa difficile transition, notamment sur le plan sécuritaire. En effet, les déclarations de Mustapha Abdeldjalil à l'issue de sa rencontre avec le chef de l'Etat renseignent on ne peut mieux sur la volonté de la Libye de consolider ses relations avec l'Algérie. "Nous apprécions la position humanitaire de l'Algérie d'accueillir les familles notamment les femmes et les enfants mais restons convaincus qu'elle n'abritera pas ceux qui représentent une menace pour la sécurité de la Libye", a affirmé le président du CNT, à propos des membres de la famille Kadhafi accueillis par l'Algérie, notamment Aïcha, la fille de l'ex-président, qui avait exacerbé la polémique entre les deux pays à travers ses sorties médiatiques fracassantes. En guise de contrepartie, l'Algérie assistera la Libye dans la formation de ses différents corps de sécurité. Il s'agit, selon le président du CNT, de "garantir la sécurité de l'Algérie et de la Libye par le soutien du gouvernement algérien sur cette question sachant que la Libye est encore en phase de création et de préparation des dispositifs des gardes frontières et de sûreté nationale". Et d'ajouter que "nous avons ainsi convenu que ce qui constitue une menace pour la Libye par le financement ou la subversion n'aura pas de place dans les territoires algériens", annonçant dans la foulée la signature de prochaines conventions juridiques en perspective de l'extradition de «personnes qui feront l'objet de poursuites pénales». Par ailleurs, l'Algérie et la Libye ont convenu de renforcer leur coopération pour combattre les fléaux du terrorisme, du crime organisé, du trafic d'armes et de drogue, de la migration clandestine et de la contrebande. "L'Algérie s'est engagée à ne pas permettre que son sol soit utilisé pour menacer la sécurité et la stabilité de la Libye, de même que la Libye s'est engagée à ne pas permettre l'utilisation de son sol pour menacer la sécurité et la stabilité de l'Algérie", lit-on dans un communiqué commun sanctionnant la visite de Mustapha Abdeldjalil à Alger.
Une feuille de route
pour relancer la coopération
L'Algérie et la Libye ont convenu d'élaborer un plan d'action, de fixer des objectifs fondamentaux réalisables dans un délai bien déterminé et de définir les priorités dans le domaine de la coopération bilatérale. Les deux pays ont convenu, selon le communiqué final qui a sanctionné la visite officielle en Algérie du président du CNT libyen, Mustapha Abdeldjalil, de "reprendre l'action à travers les mécanismes régissant la coopération entre les deux pays, à compter de la réunion du comité de suivi en vue de procéder à une évaluation globale des relations bilatérales dans divers domaines de coopération, de définir les priorités, d'élaborer un plan d'action et de tracer des objectifs fondamentaux réalisables dans un délai bien déterminé". Les deux parties "se sont félicitées des résultats des visites échangées entre les ministres et hauts responsables des deux pays, qui favorisent la consolidation de leurs relations dans divers domaines". Les deux parties ont appelé, dans leur communiqué, "à la dynamisation du cadre juridique régissant les relations bilatérales, insistant sur la nécessité d'établir une coopération sérieuse et efficace dans les domaines de l'énergie, de l'industrie, du commerce, de l'investissement et la garantie d'un climat favorable aux projets de partenariat et d'investissement".


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