Les prix flambent d'une année à l'autre. Et il n'existe toujours aucun cadre juridique qui régularise le marché.L'immobilier à Alger est plus cher qu'en Suisse ! Il y a eu conjonction de deux phénomènes : la mise en circulation soudaine de beaucoup d'argent, à partir de 2005, et la raréfaction des produits. Résultat : les prix ont augmenté.-Entre Alger-Est et Alger-Ouest, où faut-il investir aujourd'hui ' A l'ouest d'Alger, c'est encore la classe. A une certaine époque, on a donné des lots de terrain à de hauts fonctionnaires de l'Etat et certains y habitent à ce jour (Club des pins). Aujourd'hui, l'Est essaie de rattraper son retard : une fois toutes les routes goudronnées, les villes mieux urbanisées, les avaloirs mieux entretenus, l'Est deviendra plus cher que l'Ouest. Dans quinze ans, la tendance changera. Il est déjà très demandé, à l'exception de certains quartiers, tels que Boudouaou, Réghaïa ou Dergana. Quand la ligne de tramway arrivera jusqu'à Aïn Taya, la région enregistrera un boom des prix de l'immobilier. Dans certains quartiers, comme Bordj El Kiffan, Dar El Beida et Bab Ezzouar, les prix sont déjà 10 fois plus élevés qu'au centre-ville. A Ruisseau, je n'arrive pas à vendre une villa de 3 étages. En quelques jours, le prix baisse de 3 milliards de centimes à 2,8 milliards de centimes.-Alger-Centre perd de plus en plus de clients. Quels sont les facteurs de cette nouvelle tendance 'Au centre-ville, il faudrait absolument trouver une solution pour les stationnements des véhicules. Peut-être penser davantage aux parkings à étages ' Mais c'est le quartier où les prix n'obéissent à aucune logique : parfois on n'arrive pas à vendre un bien alors d'autres n'ont pas de prix. Les appartements grand standing de Didouche Mourad et de Zighout Youcef n'ont pas le même prix que les maisons de Ruisseau ou de Belcourt. Ça varie entre 9 millions de dinars et 2,2 milliards de centimes. Le métro ne suffit pas, dans la mesure où il n'atteint pas d'autres endroits lointains du centre. Il faut dire aussi que les esprits ont également changé. Beaucoup de familles cherchent une deuxième résidence en dehors de la ville tout en restant à Alger. Beaucoup ont acheté des lots de terrain à Saoula, Khraissia ou encore à Douira pour construire des maisons secondaires qu'ils rejoignent le week-end.
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Posté Le : 16/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nassima Oulebsir
Source : www.elwatan.com