Algérie

Alger-Est


Les marchés de proximité font défaut A Aïn Taya, comme à Bordj El Bahri ou encore à Tamentfoust et Al Marsa, les marchés de proximité sont inexistants ou inexploités. Les populations de ces localités se ruent sur Rouiba ou Réghaïa pour faire leurs achats. Des projets de structures destinées pour le commerce de proximité, à savoir ceux des fruits et légumes dans plusieurs localités de l?est algérois, sont soit en situation de gel quant à leur attribution puisque leur réalisation a été accomplie depuis longtemps, soit pour ceux dont les travaux sont en cours et qui accusent du retard, voire carrément à l?arrêt. Cette situation pénalise considérablement les citoyens qui sont contraints d?effectuer de longs déplacements pour faire leurs achats, et pour d?autres, il ne leur reste ? faute de pouvoir se déplacer ? que l?attente d?une hypothèque camionnette d?un marchand ambulant qui, parfois, ne passe jamais. A Aïn Taya, le marché couvert, qui a été refait à neuf après un incendie l?ayant partiellement endommagé, reste paradoxalement fermé. Les autorités locales n?ont cependant fourni aucune explication au sujet de cette fermeture voulue. Toutefois, selon les anciens occupants des étals de ce marché, il serait question de revoir les nouvelles conditions d?exploitation qui leur sont soumises dans un cahier des charges qui ne prend cependant aucunement en considération la réelle situation de rentabilité qui reste des plus minimes en contrepartie d?un bail élevé. A El Marsa, ex-Jean Bart, un marché de proximité a été réalisé mais n?est toujours pas exploité. L?endroit où il est situé ? en bordure de la ville ? serait à l?origine de cette situation : les commerçants préfèrent occuper de manière illicite les espaces de la ville en y déposant leurs marchandises. D?autres locaux commerciaux sont en phase de réalisation dans la même commune, mais les travaux accusent un énorme retard. A Tamentfoust (ex-La Pérouse), il n?y a tout simplement pas de marché, à l?instar d?autres communes telles que Heuraoua, Aïn El Kahla, etc.A Bordj El Bahri, il existe deux marchés de proximité. L?un couvert et se trouvant à Coco-plage, parachevé depuis déjà quelques mois, n?est toujours pas opérationnel. Selon des indiscrétions, les autorités locales ont toujours repoussé la date d?attribution de ces locaux destinés à la vente des fruits et légumes, de crainte d?éventuelles protestations. L?autre marché de proximité, situé au quartier Les Ondines à Alger-Plage, a vu uniquement sa plate-forme et sa clôture réalisées, pour qu?ensuite le chantier s?arrête définitivement depuis maintenant plusieurs mois. Un responsable local nous dira que « le chantier va reprendre », sans nous donner toutefois de détails quant aux raisons de ce retard ni la date prévue pour le redémarrage des travaux. En attendant, la plate-forme sert de terrain de jeu pour les enfants. En poursuivant le cheminement de ces petites villes du littoral Est algérois sur la RN24, le même constat est à signaler au quartier Eddoum dans la commune de Bordj El Kiffan : il s?agit là aussi d?un marché couvert dont les travaux ont été complètement finis mais ses étals tardent à être octroyés alors qu?ils ont été réalisés il y a plus d?une année maintenant. Cette situation qui prévaut dans cette région de l?Algérois favorise ainsi la prolifération des marchés informels et incommode les citoyens qui, pour faire leurs emplettes, se ruent tous pratiquement aux mêmes marchés, à savoir ceux de Rouiba et de Réghaïa qui ne peuvent, de par leur exiguïté, contenir toute cette affluence.
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