Algérie

Alger en cas particulier



Alger en cas particulier
A l'évidence, c'est au niveau citoyen que la réforme du code communal, quel que soit son contenu, est très observée, en termes d'application et de réalisation, suscitant nombre d'interrogations quant à une réelle portée immédiate en termes d'actions positives à même d'améliorer très nettement la gestion des communes sous toutes ses formes et dans tous les domaines. Dans le cadre d'une telle attente, à Alger, particulièrement, les observateurs d'appréhender, déjà, les limites de ladite réforme, la gestion d'une capitale ne pouvant être assimilée à celle de l'ensemble des communes du pays, cela de par les particularités sociales, économiques et commerciales la caractérisant sur fond de pression démographique ne cessant d'accentuer la nécessité de développement de secteurs sensibles, tels l'habitat, l'éducation nationale, la santé publique, les transports... Donc, hors les réserves, d'une façon générale, de la part des formations politiques, demeurent celles devant être émises par tous ceux voulant que cette réforme s'en vienne à débloquer les services administratifs et techniques locaux, tout en les dotant de moyens devant les inciter à agir en faveur d'une amélioration du cadre de vie urbain dont ils ont la charge. Et sur ce plan, Alger mérite une attention particulière devant mener la première ville du pays à dépasser les limites de l'action en faveur des citoyens et de leur cadre de vie, telle qu'imposée par une concurrence politique et limitative découlant de la pluralité des partis représentés par leurs élus à la tête des différents arrondissements composant la capitale. De fait, la réforme communale, en termes de gestion au niveau d'Alger, ne saurait éluder les nombreuses particularités impliquant une autorité d'intérêt réellement publique et dépassant toute considération partisane de ceux ou celles en ayant la charge pour un temps donné, leur appartenant de démontrer leur vision et action positive pour une capitale nouvelle et futuriste. En cela, de dire qu'Alger, dans le cadre du nouveau code communal, mérite une attention particulière, aussi bien au niveau de sa direction civile élue qu'administrative, les deux devant se compléter de façon concrète, hors toute considération partisane. Et, dans un même sens, en viendrait-on à observer, dans le cadre des deux plans quinquennaux de développement et de relance 2005-2009 et 2010-2014, qu'Alger, à elle-seule, en serait à exiger un plan de développement et d'aménagement particulier et à même de répondre aux besoins et exigences d'une capitale moderne du XXIee siècle. Par une telle approche, les différents partis politiques représentés actuellement au niveau communal d'Alger, de même que ceux appelés à y figurer au cours d'un futur mandat, seraient comme mis en demeure d'envisager une coopération politico-administrative en mesure de répondre, autant que faire se peut, aux attentes citoyennes, dans le même temps qu'il s'agira de procéder à la mise en place d'une gestion administrative plus fluide ; cependant que, parallèlement, s'imposerait aux parties concernées un plan de réaménagement et d'aménagement de la capitale. Ainsi, relativement aux spécificités caractérisant la situation actuelle d'Alger dans tous les domaines, en viendrait-on à admettre la nécessité de cette réforme du code communal, tout en déplorant que, parallèlement, il n'y ait eu aucune suggestion politico-partisane pouvant la renforcer, voire l'orienter de façon constructive et profitable aux citoyens en fonction des spécificités de leur commune respective. Et, sur un même plan d'avis, de déplorer, quelque part, que cette réforme du code communal n'ait pas donné lieu à un sondage national auprès des citoyens, opération de renseignements sensibilisatrice et qui aurait pu s'effectuer par le biais des écoles et lycées dont les élèves auraient transmis et ramené les questionnaires ? avis auxquels auraient répondu les parents électeurs... Car, plus loin que le bruitage déjà amorcé par les tendances politiques, aurait-il fallu sensibiliser et prendre l'avis, sur fond de remarque, de l'ensemble des Algériens-administrés, premiers à être concernés directement par cette réforme !




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