Alger en bref Alger : les autres articles

-Aïn Malha (Gué de Constantine) : Au rythme de l'insécurité et des batailles rangées
L'insécurité est désormais devenue le lot quotidien des habitants de Aïn Malha, située à Aïn Naâdja. Récemment, des batailles rangées ont éclaté entre les occupants du bidonville et les habitants des nouvelles cités abritant des logements sociaux.
Les bénéficiaires proviennent en majorité de Diar El Kef (Oued Koriche). Renseignements pris, la cause des affrontements a pour origine le contrôle des parkings improvisés aux abords des immeubles. «Certains jeunes habitant les baraques tiennent à contrôler toutes les aires de stationnement situées aux alentours des immeubles. Un refus leur a été signifié. Ils ont réagi par la violence en brandissant des épées et des couteaux de boucher», a précisé un habitant de la cité.
D'après ce dernier, aucune solution n'a été trouvée pour apaiser ce conflit. A cet effet, chaque fin de semaine, un impressionnant dispositif de sécurité relevant de la Gendarmerie nationale est dressé à hauteur du cimetière Haouch Megnouche pour prévenir tout affrontement. D'autres habitants affirment que le climat reste tendu dans la localité.
Cette situation contraint certaines familles à trouver refuge chez des proches en attendant que les choses se calment.
-Un CEM vétuste à Aïn Taya
Les élèves du CEM Abdel Aziz El Kebir, dans la commune de Aïn Taya, encourent un danger permanent, dû à la vétusté de l'établissement qui présente des fissures sur tous les murs. Le délabrement de la structure a touché même le portail qui penche dangereusement. Aussi, l'humidité a envahi les moindres recoins du CEM, lui causant de larges fentes, particulièrement au niveau des plafonds.De l'avis de plusieurs parents d'élèves dont les enfants sont scolarisés dans cette école, il serait urgent de lancer des travaux de restauration, qui plus est, l'école en question a été construite durant l'ère coloniale, «les responsables de l'éducation devrait se pencher sur le cas de cette école, d'autant plus qu'il est question de la sécurité de nos enfants», lance un parent d'élève.