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-Marché Ferhat Boussaâd : travaux d'aménagement décriés
Les commerçants qui exploitent des étals au niveau du marché Ferhat Boussaâd (ex-Meissonnier), ont réitéré leur refus catégorique quant à l'aménagement, prévu dans l'étage supérieur du marché, d'une trentaine de locaux. «notre refus est basé sur des arguments objectifs. L'aménagement de ces locaux dans un espace aussi exigu équivaut à nous mettre dans une prison», dira Kerrouche Brahim, président du bureau de la permanence de l'Ugcaa, avant d'ajouter : «déjà que la structure manque d'aération, on veut lui rajouter une charge à même de l'affaiblir.»
Rappelons que le marché a été fermé durant trois ans pour des travaux de réhabilitation qui ont coûté 5 milliards de centimes à la collectivité locale. Nous apprendrons de M. Kerrouche que ce n'est pas la première tentative engagée par les autorités locales afin de construire ces locaux au niveau du marché, il y en a eu quelques-unes par le passé, notamment en 1990, en 1994 et en 2008. «nous refusons ces rajouts, qui plus est ne vont pas avec l'architecture du marché, qui sera certainement dénaturée», fulmine-t-il.
-Aïn Taya : la ville grouille de malades mentaux
La commune de Aïn Taya connaît un nombre considérable de malades mentaux qui errent librement dans la ville. Cette situation qui dure depuis plusieurs années s'avère dangereuse particulièrement pour les enfants. D'après certains témoignages, la ville a été le théâtre de plusieurs cas d'agressions commis par ces malades sur des écoliers. Pas plus tard qu'avant-hier, un enfant qui empruntait l'artère principale de Aïn Taya s'est fait accoster par un aliéné qui lui a asséné plusieurs coups, et le gamin n'a dû son salut qu'à l'intervention des passants qui l'ont arraché des mains du forcené. L'enfant s'en est sorti avec plusieurs blessures.
Par ailleurs, nous avons rapporté l'année dernière dans ces mêmes colonnes le cas d'un enfant agressé mortellement par un malade mental au niveau du lotissement El Qaria, un quartier périphérique de la commune de Aïn Taya. Ces actes dont le nombre ne cesse d'augmenter, n'ont paradoxalement pas suscité auprès des autorités compétentes une quelconque intervention. Les malades mentaux à Aïn Taya, continuent d'errer dans les artères et venelles de l'agglomération, ils représentent un danger pour les habitants, d'où l'urgence d'une intervention de la part des pouvoirs publics devant interner ces malades dans des établissements spécialisés.