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Services de l'état civil à Bordj El Bahri : Conditions d'accueil et de travail déplorables

En cette période de rentrée sociale, les sièges de l'état civil au niveau des communes de la capitale sont pris d'assaut par les citoyens demandeurs de documents administratifs.
A Bordj El Bahri, le siège de l'état civil ne désemplit presque jamais. En plus des élèves issus des différents établissements scolaires que compte la commune, les stagiaires des centres de formation professionnelle se ruent également vers ces bureaux pour se faire délivrer les documents administratifs indispensables aux inscriptions. Les préposés aux guichets sont submergés par le flux quotidien de citoyens. Aussi, les conditions de travail de ces employés sont lamentables. L'exiguïté de l'espace qui leur est réservé, faisant office de bureau, et l'insalubrité des lieux rendent leur travail des plus difficiles.

Erreurs de transcription de noms : Les rectifications jalonnées par les lenteurs

Les citoyens désireux de rectifier leur nom au niveau du tribunal de Bir Mourad Raïs doivent attendre, dans le meilleur des cas, plus de trois mois. En plus du dossier qui doit contenir un grand nombre de documents, ces demandeurs sont obligés de ramener des témoins âgés, qui ne sont pas toujours disposés à prendre part à une démarche pénible. «Pour réunir tous les documents du dossier, il m'a fallu deux mois», raconte un citoyen, dont le nom de famille a été inscrit de manière erronée sur les registres de l'état civil.
«Je ne suis pas responsable de la transcription erronée de mon nom sur le registre de l'état civil, mais ce n'est pas pour autant qu'on va m'épargner les tracasseries administratives qui en découlent», déplore-t-il. Signalons que la plupart de ces erreurs sont apparues au grand jour au moment du lancement de l'acte de naissance S 12, lequel ne peut être délivré en cas d'erreur de transcription.