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-Cité Prise d'eau de Bourouba : un relogement qui tarde à venir
Les habitants de la cité Prise d'eau, dans la commune de Bourouba, demandent leur relogement dans des habitations dignes et dotées du minimum de commodités. Les constructions en préfabriqué qu'ils occupent depuis les années 1980 ne cessent de tomber en ruine et leurs conditions de vie deviennent de plus en plus insupportables.
«On ne peut pas supporter de vivre indéfiniment dans ces habitations, c'est notre santé qui est menacée», dira un homme d'un certain âge rencontré sur place. Selon lui, les autorités locales ont promis à plusieurs reprises de les reloger, sans que rien de concret vienne les délivrer de leur mal-vivre.
«Des responsables de la commune nous ont dit que notre cas constitue une priorité», raconte notre interlocuteur, ajoutant ne pas comprendre l'attitude des élus. «Ils sont au courant de notre situation, mais ils ne font rien pour nous reloger loin de ces cabanes infectes.» En fait, bien que ces habitations soient raccordées aux réseaux d'eau et d'électricité, la vétusté des appartements et leur proximité avec Oued El Harrach font craindre le pire à leurs occupants. «Nous souffrons des odeurs nauséabondes et des insectes qui pullulent et nous rendent la vie insupportable», dira un autre habitant. Tout en réitérant la revendication de leur relogement dans les plus brefs délais, notre interlocuteur précisera que le nombre de familles ne cesse d'augmenter, avec le mariage des plus jeunes, à tel point que chaque appartement est habité par deux à trois familles. D'où l'urgence de procéder à leur relogement après une attente ayant duré plus
de 20 ans.
-Oued Smar : couffin du Ramadhan pour 5000 familles
Comme à l'accoutumée, l'APC de Oued Smar a engagé d'importantes sommes d'argent pour le couffin du Ramadhan, afin d'apporter davantage d'aides matérielles et en produits alimentaires de première nécessité aux personnes et familles démunies à travers le territoire communal.A cet effet, le service social communal a arrêté une liste de nécessiteux de plus de 500 familles qui en bénéficient, et ce, à travers les quartiers de la commune et ses nombreux sites précaires.
Une opération de recensement avait duré des semaines en étroite collaboration avec les comités de quartier, dans le but d'identifier les nécessiteux, à la lumière des critères requis par la réglementation en vigueur.