Algérie

Alger en bref



Chéraga : Le carrefour «Laâmara» étouffe
Le carrefour situé à Laâmara, dans la commune de Chéraga, étouffe. Depuis le début de l’été, ce point donnant sur plusieurs destinations de l’ouest d’Alger connaît d’interminables bouchons. Les automobilistes se trouvent ainsi coincés, pendant des dizaines de minutes, dans des embouteillages monstres. Le pire, apprend-on, c’est qu’en plus de la chaleur de ces derniers jours, les citoyens devraient endurer également la grande anarchie, due principalement au manque de civisme de certains conducteurs. En fait, en l’absence de policiers, les automobilistes sont confrontés à une grande confusion, qui se solde, parfois, par des altercations entre citoyens. Jeudi dernier, a-t-on constaté sur place, une ambulance transportant un malade a eu toutes les peines du monde à se frayer un chemin dans la longue procession de véhicules. Les citoyens demandent la mobilisation permanente d’agents de police et la mise en place d’un plan de circulation en mesure de régler les embouteillages quasi permanents.        
Lahouaoura (Sidi Moussa)  : Un nouveau marché informel
Des vendeurs de légumes et de fruits ont récemment improvisé un marché informel au niveau du quartier populaire Lahouaoura (Sidi Moussa). Sur les trottoirs, près de la structure sanitaire de proximité de Lahouaoura, une dizaine de personnes étalent des pastèques, des oignons et des tomates, entre autres. Faute d’espaces pour le commerce dans ce quartier qui abrite plus de 8 000 habitants, les consommateurs  se rabattent sur les fruits et légumes des revendeurs sans se soucier de la qualité, ni des mauvaises conditions dans lesquelles ces produits agricoles sont vendus à ciel ouvert. Eu égard à la pauvreté qui gagne du terrain dans ce site d’habitation peuplé, les pères de famille achètent des fruits sans se préoccuper de leur santé. Dans des camionnettes bâchées, on vend des abricots et de l’ail au prix de gros : 25 DA la pastèque et 30 DA le kilo d’abricots. Le commerce informel est florissant face à l’absence de l’administration concernée, et ce, à quelques semaines du mois sacré du Ramadhan.


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