Alger en bref

-Ben Aknoun : Le «vieux» pickpocket identifié  Les usagers de la station urbaine de Ben Aknoun ont assisté, hier, à une scène bizarre, étrange, frôlant l’incroyable. Un pickpocket, ayant déjà fait plusieurs victimes à son actif, a été identifié. C’est à la suite d’une bagarre entre un jeune et un homme, dépassant largement la soixantaine. La rixe s’est déclenchée suite au vol d’un portefeuille appartenant à une jeune fille. Le voleur, «en professionnel», a tenté de prendre la fuite sans faire de bruit ni laisser de traces. Seulement, cette fois-ci, une tierce personne l’a vu et n’a pas fermé les yeux. Ainsi, une scène étrange s’est produite. Un jeune homme tentait d’arrêter un homme âgé. Les citoyens présents sur place croyaient que c’était plutôt le vieux qui tentait d’arrêter le jeune homme. Avant même que les policiers n’interviennent, le vieillard s’était déjà faufilé et avait disparu dans la foule. Face aux regards réprobateurs des usagers de la station urbaine qui le prenaient pour un délinquant et un agresseur, le jeune homme répondra qu’il a failli mettre la main sur «le vieux détrousseur» qui venait de voler le portefeuille d’une jeune fille. Ce qui a été aussitôt confirmé par la victime. «Le vieux pickpocket a été identifié, mais n’a pas été arrêté», a commenté un citoyen.           -Palais des Raïs : Au cœur de l’art appliqué Dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l’artiste, le Centre des arts et de la culture du palais des Raïs (Bastion 23)  rendra hommage au miniaturiste et enlumineur, l’octogénaire Mohamed Ranem. A cette occasion, le public est invité pour apprécier la cinquantaine de tableaux qui seront accrochés sur les cimaises du Bastion 23. Une pléiade d’artistes, dont Ali Kerbouche, Safar Bati, Zakaria Morsli, Abderrezak Mezouane, Abdelhamid Skander, Badia Maidat, Djazia Cherrih, prendra part au vernissage qui aura lieu ce mercredi 8 juin, pour le plus grand bonheur des passionnés de l’art appliqué. Aussi, les artistes souhaitent la création d’un espace d’expression artistique ou une école atelier d’artisanat, dans l’antique Casbah, à l’image de nos voisins marocains et tunisiens, surtout que «le touriste a besoin de faire des haltes au cœur de notre patrimoine ancestral», dira Ali Kerbouche, l’un des organisateurs et disciple du miniaturiste Mohammed Temmam et Mostefa Ben Debbagh.