alger en bref

-Rue Sakhi (Sidi M’hamed) : Les sinistrés du séisme oubliés Quelque 11 locataires du bâtiment situé 11, rue Ramdane Sakhi, à Sidi M’hamed vivent toujours le martyre.
Leur immeuble a été classé au rouge 5 par les services du CTC, après les dommages subis suite au séisme du 21 mai 2003.
Les locataires recasés dans des chalets à Bordj El Bahri n’ont, à ce jour, bénéficié d’aucune opération de  relogement. «Les maintes démarches auprès du wali délégué de Sidi M’hamed n’ont abouti à aucune réponse claire concernant notre devenir», explique un locataire selon lequel l’APC envisage de réhabiliter le bâtiment, chose que les habitants en question rejettent catégoriquement. Une affaire en justice a été initiée par le collectif représentant les locataires et a été suivie d’un verdict en faveur des sinistrés.
La décision n’est toujours pas appliquée. Aujourd’hui, le collectif des habitants menace de recourir à des actions de protestation si leur dossier n’est pas pris en charge par les autorités compétentes. -Bab Ezzouar : Reprise de la production à l’unité de Lafarge Les 200 travailleurs de l’unité de la société française Lafarge, productrice de ciment, ont repris hier, mercredi, le travail à l’unité de ciment de Bab Ezzouar située à l’est d’Alger.Lateb Ahmed, représentant de la société en Algérie, annonce avoir répondu à toutes les  revendications du personnel, et ce, «après des négociations utiles engagées hier avec les représentants des travailleurs».  
Pour sa part, A. Ladoui, représentant du collectif, se félicite de la compréhension affichée par le délégué de l’employeur «qui  a tenu ses promesses faites il y a plus de 15 jours, concernant la permanisation des travailleurs entre autres».
Notons que les 10 unités de la société française produisent du ciment en Algérie, dont 3 sont établies au niveau de la capitale, à savoir à Reghaïa et Zéralda. Elles satisfont la demande du marché algérien en matière de ciment, lequel a été considérablement perturbé en 2007 et 2008.