Algérie

Alger en bref



Alger en bref
-Haouch Souachet (Bordj El Kiffan) : Des ralentisseurs sur une voie rapideL'est de la capitale connaît une congestion en termes de circulation routière sans égale. En dépit de cette situation contraignante pour les habitants, les collectivités locales persistent dans leur démarche qui consiste à installer des dos-d'âne sur le moindre tronçon de route qui n'en est pas doté. Au lieudit Haouch Souachet, un quartier situé entre la commune de Rouiba et celle de Bordj El Kiffan, de nouveaux dos-d'âne ont été installés sur une route à grande circulation, en l'occurrence le CW 149. «Aucune raison ne justifie l'installation de ces dos-d'âne, car il s'agit d'une route à double voie», disent des automobilistes.«Pourtant, il n'y a, à cet endroit, ni école ni mosquée, pourquoi donc ces ralentisseurs '» s'interrogent-ils. En plus d'être assez hauts, ces dos-d'âne ne sont pas peints et aucun panneau de signalisation n'indique leur présence sur la chaussée. Plusieurs voitures, notamment la nuit, les ont heurtés de plein fouet. Des traces de freinage sont visibles sur le bitume de part et d'autre de la route. Outre ces désagréments, ces dos-d'âne récemment installés provoquent des embouteillages à longueur de journée. «En ralentissant pour franchir ces obstacles, des files de voitures se forment sur plusieurs centaines de mètres, créant d'énormes embouteillages» affirme un automobiliste pour lequel «les autorités locales doivent les enlever pour permettre une plus grande fluidité de la circulation routière.»-Réghaïa : Des jeunes accaparent la plageA Réghaïa, sur la seule plage que compte la commune, des jeunes ont d'ores et déjà pris possession de la grève et réclament aux baigneurs les frais d'entrée. Interrogé sur ce phénomène qui prend de l'ampleur d'année en année, le président de l'APC, Mahmoudi, dira : «Nous avons, en guise de mesures devant lutter contre ce phénomène, avisé les services de sécurité qui sont les seuls habilités à intervenir pour déloger ces exploiteurs autoproclamés. Le site de baignade est géré par un administrateur désigné par l'APPL, et il est du ressort des services de sécurité de faire appliquer la loi, car la plage est un lieu public gratuit d'accès.» En attendant de trouver une solution durable à ce problème qui revient à chaque saison estivale, les estivants devront encore subirle diktat de ces jeunes «propriétaires» de la plage .




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