Alger en bref

-Hôpital de Birtraria (El Biar) : De l’amiante au service des urgences    Le plafond du bloc des urgences de l’hôpital de Birtraria, dans la commune d’El Biar, contient de l’amiante. Une substance dangereuse qui menace les patients ainsi que le personnel médical qui passent de longs moments au sein de cette infrastructure. Avant-hier, lors d’une visite effectuée par le ministre de la Santé, la directrice de l’hôpital a révélé le danger qui guette les citoyens et les travailleurs. Djamel Ould Abbès a annoncé que ce service sera démoli prochainement, d’autant que la construction a été réalisée en préfabriqué et se trouve dans un état de vétusté avancé. Le ministre l’avait d’ailleurs qualifié de «service datant du XVe siècle». En attendant la réalisation d’une nouvelle infrastructure, force est de relever qu’aucune date n’a été encore avancée pour le début des travaux.                                                             -Bananiers (Mohammdia) :  à quand un marché de proximité ' Le manque de marchés de proximité pénalise les habitants de plusieurs quartiers de la commune de Mohammdia. Au Tamaris, comme au Lido ou encore les Bananiers, ce sont les vendeurs informels qui tirent profit de cette situation. Des camionnettes sillonnant les artères de ces quartiers constituent une solution de rechange pour les habitants fuyant les prix exorbitants pratiqués par les commerçants installés sur place. Des charrettes ont fait également leur apparition dans plusieurs quartiers, tout comme les tables de vente de tabac. «Il suffirait pourtant d’ouvrir un marché dans les environs pour empêcher que ces quartiers ne se transforment en un immense bazar», commente un habitant de cette cité. -Oued Koriche : Batailles rangées entres jeunes Des batailles rangées entre les jeunes du quartier Climat de France et ceux de la Carrière, à l’ouest d’Alger, sévissent toujours. Faute d’une présence policière dans les deux quartiers, les habitants sont contraints de se cloîtrer chez eux à partir de 20h. «Des armes blanches, telles que les sabres et les barres de fer sont utilisées dans ces rixes», nous affirment les habitants, qui lancent un appel de détresse aux pouvoirs publics afin qu’ils interviennent pour mettre un terme à cette situation qui les terrorise. Rappelons que ces bagarres ont commencé il y a longtemps.  Elles cessent de temps à autre pour reprendre de plus belle.