Alger en bref

-Marché de Réghaïa : absence de mesures de sécuritéEn dépit de l'incendie qui s'est produit la semaine dernière et qui a ravagé trois étals, le marché de Réghaïa ne dispose pas encore de moyens de lutte contre les incendies. Le marché qui se trouve à proximité de la gare ferroviaire n'est autre qu'un immense bidonville, ne répondant de surcroît à aucune norme d'usage en matière de sécurité. Les étals en tôle ondulée sont collés l'un à l'autre pour ne laisser aucun espace pouvant servir aux évacuations. Mis à part les allées principales, qui sont d'ailleurs étroites, aucune issue de secours n'a été prévue. «L'APC tire profit de ce marché qu'elle loue à un particulier, mais n'a jamais envisagé de le doter de moyens de lutte contre les incendies ou autres dispositions de sécurité», nous affirme-t-on sur place.-Bourouba : ralentisseurs à foison et routes dégradéesL'état des routes dans la commune de Bourouba est déplorable, particulièrement dans les cités PLM et La Faïence. Ce qui est déconcertant, c'est que malgré la vétusté de la chaussée, qui rend la circulation des voitures difficile, le nombre de ralentisseurs est ahurissant. Certains ont été installés par l'APC, ils répondent plus au moins aux normes, mais ceux installés par les habitants eux-mêmes sont abrupts et escarpés et causent des dommages aux véhicules. «Nous avons installé ce dos-d'âne pour protéger nos enfants des voitures qui passent à vive allure», explique un habitant de la cité PLM. Si la raison invoquée par ce citoyen est tout à fait recevable, il n'en demeure pas moins qu'il faut rappeler que la chaussée n'est guère un terrain de jeu pour les enfants. Les services de l'APC doivent intervenir pour mettre un terme à la pose anarchique de ralentisseurs qui ne répondent aucunement aux normes.Faut-il rappeler que l'installation de ralentisseurs est soumise à une autorisation spéciale délivrée par les services de la wilaya.