Alger en bref

-Cité Fatma N’Soumer (Dar El Beïda) : Les caves inondées Dans la cité Fatma N’Soumer (Dar El Beïda), le problème de l’inondation des caves des bâtiments tracasse les habitants qui ne savent plus à quelle porte frapper.Livrée en 1997 et construite dans le cadre du programme CNEP-APC, la cité qui compte 1200 logements, n’a subi aucune opération d’évacuation des eaux stagnant durant plusieurs mois dans des caves et qui se transforment en véritables foyers pour insectes. Le problème juridique opposant les habitants aux réalisateurs de ces logements, suite au retrait de la CNEP de cette formule, oblige les locataires à chercher d’autres issues pour les délivrer de cette tracasserie. «Aucune réponse ne nous a été donnée, bien que nous ayions sollicité l’APC à maintes reprises», explique un habitant de ce quartier qui n’a pas manqué de rappeler que les fondations des bâtiments sont fragilisées par l’eau qui use les matériaux ayant servi à la construction.
L’évacuation de ces eaux par le pompage ou autres procédés reste la seule  solution pour venir à bout des mauvaises odeurs et de l’humidité qui envahissent les habitations. Le cas de cette cité est loin d’être isolé.

-Station de bus (1er mai) : Les travaux tardent  La station de bus Aïssat Idir (1er Mai) n’est destinataire d’aucune opération de réhabilitation, bien qu’un programme ait été lancé pour la réparation des insuffisances dénoncées depuis plusieurs mois par les voyageurs, comme l’affirmait le directeur de l’EGCTU lui-même.
C’est l’état des chaussées qui attire l’attention. Des nids-de-poule géants se transformant en flaques d’eau après chaque chute de pluie, entravant le passage des bus, et les chauffeurs sont contraints de se frayer un chemin parmi les autres bus. Les voyageurs qui ne disposent pas d’assez d’abribus sont parfois contraints de faire toute «une gymnastique» pour pouvoir monter dans les bus. Des désagréments qui s’ajoutent à la «mauvaise organisation» des lignes desservies par l’Etusa, comme le signalent plusieurs usagers interrogés sur place.