Alger en bref

 Concert au TNA : Hymne à la natureL'Orchestre symphonique national a gratifié le public d'un concert, dimanche dernier, au théâtre Mahieddine Bachetarzi (TNA), dirigé pour la première fois par le mæstro mexicain Alejandro Sanchez Navarro, qui a présenté, à l'occasion du bicentenaire de l'Indépendance et du centenaire de la révolution du Mexique, un programme musical mixte. L'espace d'une heure et demie, les mélomanes de la musique savante ont eu à savourer un concert tiré du répertoire du pays des Aztèques et des œuvres du patrimoine national dont celle intitulée Arabesque, composée par Rachid Saouli.Après une pièce Egmont, héros de la tragédie de Goethe, qui inspira le célèbre compositeur L. V. Beethoven, le maestro a invité les présents, lors de la seconde partie de la soirée, à « voyager » à travers un spectacle visuel déclinant des sites naturels féeriques du Mexique. A l'image de Symphonie de la mer, un titre métaphorique d'inspiration écologique dont les volutes musicales ont enchanté les convives qui ont fait salle comble. Alejandro Sanchez Navarro, qui vient de visiter une partie du Sud-Est algérien, compte s'inspirer des étendues sablonneuses pour mettre en œuvre une composition, laisse-t-il entendre, en marge de la conférence de presse qu'il a animée mercredi dernier. Son registre d'inventions et de suites symphoniques est considéré comme le plus important, jamais réalisé par un compositeur mexicain. Sbaât (Rouiba) : Les lycéens bloquent la routeDes lycéens ont bloqué la route de Sbaât menant vers Rouiba. Des dizaines d'élèves du secondaire ont manifesté leur mécontentement face à l'état de « pourrissement », suite à la poursuite de la grève des enseignants sans une réaction concrète des pouvoirs publics. « Nous ne sommes pas contre la grève de nos profs, mais nous voulons attirer l'attention sur notre avenir scolaire qui est menacé », dira un lycéen en classe de terminale. D'autres soutiennent l'action de leur professeur « tout en demandant une solution pour ne pas pénaliser les élèves ». La crainte des élèves reste justifiée, d'autant que les examens approchent. C'est au bout d'une heure que les protestataires se sont résignés à libérer le chemin aux automobilistes.