La wilaya d'Alger va se doter de six
marchés couverts et sept marchés de proximité au profit des communes de
Réghaia, Baraki, El Harrach, Badjarah et Bourouba. Les autorités communales ont
également prévu l'extension du marché D15 de la commune d'El Harrach, avec
l'idée de le transformer en marché de gros des produits alimentaires, avec une
capacité de 250 commerçants, d'ici la fin de l'année 2011. C'est ce qui a été
confirmé avant-hier, par les invités de la Radio El Bahdja, lors d'un débat sur
la prévention contre les intoxications alimentaires notamment en été. Le
président du bureau de prévention au niveau de la direction du commerce et de
la concurrence et des prix, rattaché au ministère du Commerce, Ismail Chetaibi,
a affirmé qu'il est difficile de contrôler la qualité des produits alimentaires
avec rigueur auprès «des commerçants» qui travaillent dans le marché parallèle.
Les intervenants à ce débat ont tous souligné que l'organisation du marché et des
commerçants dans des marchés de gros, des marchés couverts et des marchés de
proximité permettra d'établir à chaque commerçant un registre de commerce.
Et
permettra du coup le contrôle de chaque commerçant, l'obligeant à respecter les
normes d'hygiène et de commerce requises. Aissaoui Mohamed, membre du bureau de
services de prévention de la commune d'Alger centre a fait état de manque de
sensibilisation des consommateurs. Il a souligné lors de son intervention que
la majorité des consommateurs ne connaissent pas leur droit et ignorent les
conséquences des produits vendus dans la rue, dans le marché parallèle. Pour
Aissaoui, il ne faut jamais cesser de sensibiliser les consommateurs, en leur
faisant rappeler, qu'il ne faut pas acheter du pain, de la viande, des
boissons, des produits laitiers dans la rue. Il faut également faire rappeler
aux consommateurs qu'ils ne doivent pas acheter des poissons au delà de 11
heures et de midi. Enfin, l'invité de la Radio El Bahdja M.Chetaibi est revenu
sur le problèmes des intoxications alimentaires collectives , notamment celles
qui se produisent dans les restaurants universitaires «les cuisiniers et le
personnel qui travaillent dans les restaurants universitaires n'ont aucune
qualification professionnelle , certains ne connaissent même pas les règles
d'hygiène» a –t-il confirmé en ajoutant «que le personnel est obligé de
préparer une moyenne de 500 repas à la fois , avec un matériel usé voire
rouillé en négligeant les mesures d'hygiène» a-t-il constaté .
Posté Le : 28/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M A
Source : www.lequotidien-oran.com