Algérie

Alger dans le top 10 des villes les moins chères au monde... pour les expatriés Selon The Economist Intelligence Unit



Alger dans le top 10 des villes les moins chères au monde... pour les expatriés Selon The Economist Intelligence Unit
Photo : M. Hacène
Par Smaïl Boughazi

La capitale de l'Algérie, Alger, est classée dans le top 10 des villes où le coût de la vie est le moins cher au monde. Ce classement, établi par l'agence financière, The Economist Intelligence Unit, dans son rapport annuel de 2013 cité par l'APS, place Alger à la 126e place sur 131 villes mondiales. La capitale algérienne se place ainsi dans le peloton des dix villes les moins chères aux côtés de Téhéran (122e), Djeddah (123e), Panama city (124e), Colombo (125e), Bucarest (126e, ex-aequo avec Alger), Katmandou (128e),
New Delhi (129e), Mumbai et Karachi (130e).
Pour les besoins de ce travail, l'agence a pris en compte les prix de 160 produits et services tels l'alimentation, l'habillement, les articles ménagers, les transports, le loyer, l'éducation, la santé, les factures des services publics (électricité, eau), le logement, les carburants et les loisirs. En revanche, selon la même agence, les 10 villes les plus chères au monde sont Tokyo, Osaka, Sydney, Oslo, Melbourne, Singapour, Zurich, Paris, Caracas et Genève, dont l'indice va de 152 pour la capitale japonaise à 124 pour Genève surpassant l'indice
100 de New York. The Economist Intelligence Unit cite à titre d'exemple quelques produits qui montrent cet écart en termes de prix. Un kg de pain coûte actuellement 1,89 dollar à Alger contre 9,06 dollars à Tokyo, tandis qu'un litre d'essence sans plomb coûte 0,28 dollar à Alger contre 2,61 dollars dans la capitale norvégienne Oslo.
Ce classement qui pourrait surprendre certains, est expliqué, selon les observateurs, par les critères retenus pour la réalisation de ce travail.
En fait, les observateurs pensent que ce classement est basé, principalement, sur les avis des expatriés et autres travailleurs étrangers dont le pouvoir d'achat est au niveau de celui des pays développés.
En Algérie, à titre d'exemple, où le salaire national minimum garanti (Snmg) est fixé aux environs de 180 dollars, le pouvoir d'achat pourrait être mesuré à travers certains éléments endogènes tels que le taux d'inflation qui a frôlé, en 2012, 9% ou la subvention accordée à certains produits de première nécessité. Pour certains économistes, «le pouvoir d'achat dans les pays en développement se construit au fil des ans» à travers la mise en place d'une économie productive et indépendante. Car, pour le moment, les prix des produits alimentaires, dont certains de première nécessité, dépendent toujours des aléas des marchés internationaux.


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