Algérie

Alger cernée par les bidonvilles



Alger cernée par les bidonvilles
L'opération de relogement annoncée par les autorités et devant concerner 4000 familles est loin de pouvoir résorber un phénomène qui constitue l'une des plus grandes plaies de la capitale.Djamel Eddine Berimi, secrétaire général de la wilaya d'Alger, soulève qu'«Alger est cernée par les bidonvilles et 72 000 familles vivent dans des conditions plus que précaires». Intervenant lors du forum de la Radio nationale, animé hier à Alger, le responsable a annoncé : «Concernant l'opération de relogement, qui prendra fin avant fin 2014, quelque 4000 familles seront prises en charge durant le mois de septembre à Alger.» Il a ajouté que «lors du conseil interministériel tenu au Conseil de la wilaya d'Alger, le 11 septembre dernier, le volet environnement a sérieusement été abordé.» Il a même été question de rendre opérationnelle la police de l'urbanisme et de l'environnement et de créer la police communale pour «contrer l'incivisme». Il indique qu'«une commission a été installée. Elle est chargée de présenter des propositions à fin septembre pour l'amélioration d'Alger, de toute la wilaya, pas seulement la ville».Quant au découpage, il n'est pas d'actualité. «Découper pour découper ne sert à rien. Il faut juste des organes efficaces pour assurer la qualité de service», souligne Azzedine Belkacem, directeur général des collectivités locales. S'agissant des parcelles vides, libérées suite aux opérations de relogement, elles seront destinées aux projets de l'AADL ou de l'ENPI. De son côté, le directeur général des libertés publiques, Mohamed Talbi, annonce qu' «une nouvelle carte d'identité biométrique sera lancée». Mais aucun délai n'a été fixé. «Elle comportera toute les informations et sera multifonctionnelle», indique-t-il.Ce dernier a également annoncé plusieurs mesures en rapport avec l'état civil, comme l'inauguration à Laghouat du nouveau centre pour passeports biométriques. Mohamed Talbi explique que «les registres de l'état civil sont informatisés et reliés à toutes les communes, aux annexes et aux 124 consulats». Selon lui, «125 millions d'actes de naissance, de mariage et de décès ont été retranscrits sur le fichier informatique de l'état civil». Et de poursuivre : «Dans le Grand Sud, les wilayas délégueront des fonctionnaires pour le retrait des documents au niveau du ministère des Affaires étrangères en ce qui concerne ceux qui sont nés à l'étranger, afin de leur éviter le déplacement. Il reste juste à relier le registre des Affaires étrangères avec celui de l'Intérieur pour que les citoyens nés à l'étranger puissent retirer leur document dans n'importe quelle commune.»Par ailleurs, M. Talbi soutient que «prochainement il sera entrepris la révision de plusieurs lois de l'état civil, car elles sont dépassées». A titre d'exemple, «pour les wilayas du Sud, les déclarations de naissance seront prolongées de 20 jours ; l'âge adulte sera repoussé à 20 ans ; le statut d'officier d'état civil sera révisé». Sur un autre point, le directeur des libertés publiques affirme que «le ministère instruira les communes à corriger les erreurs de nom». Et d'informer que «les présidents d'APC bénéficieront d'une formation en Europe pour connaître les meilleurs mécanismes de gestion d'une ville, comme les embellissements ou le tri de déchets. Une délégation du ministère est partie en Europe pour définir le programme». «Des jumelages entre des villes algériennes et étrangères seront engagés», a-t-il dit.




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