Algérie

Alger-Centre



2000 ha occupés par les constructions précaires Les bidonvilles et autres habitations précaires existant à Alger occupent une superficie totale de 2000 ha environ, à en croire des sources proches du service de l?urbanisme de la wilaya d?Alger. Ces constructions ont été érigées sur des surfaces inconstructibles, mais aussi sur des terrains susceptibles d?être récupérés par les pouvoirs publics en vue de la constructions de logements ou autres structures commerciales ou administratives. D?après nos sources « les terrains récupérables à Alger représentent 50% de l?ensemble des surfaces occupées par les bidonvilles et les habitations précaires. Les pouvoirs publics peuvent récupérer pas moins de 1000 ha, ce qui permet de réaliser de nombreux projets de construction ». L?autre partie occupée par les habitations précaires est manifestement inexploitable en raison notamment de la nature des terrains. De nombreux bidonvilles sont construits sur des conduites de gaz, à haut risque. Outre les dangers et les risques de maladies encourus par les habitants, des milliers de constructions précaires de la capitale, celles-ci représentent un véritable frein à l?expansion du tissu urbain de la ville. La politique de relogement initiée par les autorités nécessite l?exploitation de la moindre parcelle de terrain existant dans la capitale. Paradoxalement, ces mêmes autorités ne semblent pas, particulièrement, pressées d?éradiquer les bidonvilles algérois et de reloger leurs occupants en prévision d?exploiter les terrains dégagés grâce à ce genre d?opération. De nombreuses décisions ont été prises depuis des années pour régler le problème des bidonvilles et autres centres de transit, mais sans résultat satisfaisant. En attendant, les bidonvilles se multiplient à Alger, grignotant de plus en plus de terrain. Certaines personnes se sont même spécialisées dans le commerce des bidonvilles. Des baraques se vendent actuellement à des prix se situant entre 20 et 30 000 DA.


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