Algérie

Alger, Capitale de la Culture Arabe 2007



Une clôture sous le signe de la paix Samedi dernier, a eu la cérémonie officielle de clôture de la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe 2007 » au Théâtre national d?Alger. Le spectacle intitulé « Algérie, poème symphonique pour la paix » donné en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et du Premier ministre Abdelaziz Belkhadem a mis un terme à une année dédiée à la culture. Absent de la manifestation, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a cependant tenu à s?exprimer à travers son conseiller Haba El Okbi. Le chef de l?Etat a témoigné toute sa gratitude « aux pays frères qui ont contribué au succès de ce grand évènement ». Il rappelle que la culture est « irremplaçable », relevant que l?histoire algérienne « montre bien les limites du volontarisme économique et technique ». Passé ce long discours, la fête a pu enfin commencer ! Et si beaucoup ont critiqué le bilan de cette année culturelle, ce jour-là, ce sont les artistes qui ont eu le dernier mot. Le spectacle orchestré par le maestro Amine Kouider et mis en scène par l?Egyptien Mohamed Ahmed Abou El Kheir a vu défiler de nombreux ensembles artistiques et musicaux. Le concert débuta par un poème symphonique intitulé Sheherazed composé par le Russe Rimski Korsakov. L?Orchestre symphonique national a véritablement charmé la salle et en particulier la soliste Vera Aït Tahar, qui avec son violon nous a fait frissonner. Le poète Azzedine Mihoubi conclut ce tableau avec une lecture teintée de fougue. Changement de registre avec l?ensemble national algérien de musique andalouse qui emmena les spectateurs au royaume des Mille et Une Nuits en jouant les noubas sika, michalia et Touchia. Puis les 50 choristes de l?Orchestre symphonique envahirent la scène pour interpréter quatre morceaux : Farha wa zahwa, Bahdja El Beida, Ya Djazair et El Hamdou li lah, entrecoupés d?un texte poétique récité par Yacine Ouabed. La soirée allait enfin connaître son point d?orgue lorsque le ch?ur de la Garde républicaine rejoint les artistes déjà présents sur scène pour entonner l?adaptation arabe de la cantate scénique Carmina Burana, composée par l?allemand Carl Orff. C?est à ce moment que le maître Kouider, fraîchement nommé directeur artistique et chef d?orchestre de l?Orchestre national symphonique national, a pu montrer l?étendu de son talent en faisant vibrer la salle. Enfin, la troupe de danse Espoir, dirigée par Nouara Idami, envahit la scène pour se livrer à de gracieuses chorégraphies. Le public debout, transcendé par cet instant magique, accueillit l?ensemble de cornemuses de la fanfare de la Garde républicaine. Habillée d?une tenue haute en couleur, cette unité a conquis l?auditoire avec sa musique populaire contemporaine des différentes régions du pays. Acclamé par un festival de youyous, le maestro repritune dernière fois sa baguette pour faire jouer Qassaman à ses musiciens. Et c?est sous une pluie d?applaudissements que le rideau tomba.


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