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Infrastructures ? D'une capacité totale de 1 055 étals, ils seront «bientôt» ouverts dans des communes de la wilaya d'Alger pour lutter contre le commerce informelC'est ce qu'a affirmé hier le directeur de wilaya du commerce, Mimoune Bouras. «Dix-sept marchés couverts et deux grands marchés seront très bientôt mis en service à Alger. Ces nouvelles structures vont permettre l'intégration des marchés informels», a indiqué M. Bouras au forum du quotidien DK News.Sur les dix-neuf marchés en cours de réalisation par l'entreprise Batimetal, la quasi-totalité est au stade des finitions extérieures, à l'exception du grand marché de Boumati (530 étals), dans la commune d'El-Harrach, réalisé à 10%.Dotés de 20 étals et de 20 box, ces marchés couverts seront réalisés entre autres à Aïn Malha et Haï Magnouche (Gué de Constantine), Les Nefliers 1 et 2 (Kouba), cité El-Ouancharis (Réghaïa), la Montagne (Bourouba), El-Djorf et Smaïl-Yefsah 1 et 2 (Bab-Ezzouar), Birtouta-centre et Tessala El-Merdja, a précisé M. Bouras.Un nouveau bâtiment de 175 box, achevé selon lui à 100% au marché Ali-Mellah, dans la commune de Sidi-M'hamed, reste la plus importante structure commerciale, avec celle de Boumati, qui sera «très bientôt» inaugurée. Ces 1 055 étals et box permettront de lutter contre le commerce informel qui a investi depuis des années la voie publique à Alger, et qui ne cesse de prendre de l'ampleur au gré des conjonctures. Sur les 127 marchés informels éradiqués dans la capitale depuis le lancement d'une campagne d'assainissement durant l'été 2012, il a été enregistré le retour de 36 d'entre eux, avait indiqué en mars dernier la Direction du commerce de wilaya. Une conférence nationale pour débattre de la problématique du commerce informel en Algérie et tenter de lui trouver des solutions sera organisée.Interrogé sur les commerçants qui exposent leurs marchandises sur les trottoirs, sous le soleil et au milieu de la poussière, M. Bouras a assuré que ses agents sont intervenus 449 fois durant les cinq derniers mois, dans des commerces avec extensions sur les trottoirs, dont 343 ont été mis en demeure de libérer la voie publique.Le refus de se conformer à ces mises en demeure a poussé la Direction du commerce à proposer la fermeture administrative de 259 boutiques, a-t-il indiqué, déplorant toutefois le «manque de mobilisation» des consommateurs à l'égard de ces pratiques. Au sujet de l'augmentation des prix chaque année durant les premiers jours du mois sacré de ramadan M. Bouras l'a expliqué par des facteurs «psychologiques».«L'augmentation des prix durant la première semaine de ramadan est un phénomène provoqué par le changement immédiat du mode de consommation. C'est psychique et ce n'est pas spécifique à l'Algérie», a-t-il dit, appelant les consommateurs à «rationnaliser» leurs achats.




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