Algérie

«Alerte ! Virus dangereux !» (I)


«Alerte ! Virus dangereux !» (I)
«Mariage pour tous», ont scandé récemment les partisans de la bestialité. Une manifestation qui arrive juste quelques jours avant le 6 décembre 2012, Journée mondiale des droits de l'homme.
On se souvient du fameux discours prononcé par Hillary Clinton lors de la célébration de cette journée à Genève le 6 décembre 2011. A cette occasion, la représentante de la diplomatie américaine s'est fortement distinguée par une rhétorique contre nature. Elle s'était lamentée autant qu'elle avait pu sur le sort des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels (LGBT). Pour la chef de la diplomatie américaine, «beaucoup de travail reste à accomplir pour protéger ces pauvres victimes» qui forment «une minorité invisible» et sont suppliciées par la société. Sentiment de culpabilité ' En apparence, oui, puisqu'elle a déclaré : «Elles sont arrêtées, tabassées, terrorisées, exécutées même. Beaucoup sont traitées avec mépris et violence par leurs compatriotes, tandis que les autorités chargées de les protéger détournent leur regard ou, trop souvent, participent aux mauvais traitements qui leur sont infligés». « Ce sont des êtres humains, a-t-elle ajouté, qui, dès leur naissance, se sont vus conférer leur égalité et leur dignité et ils ont le droit de les revendiquer. C'est bien l'un des derniers défis de notre époque en matière de droits de l'homme.» Voilà des propos «humains» ; toutefois, ce qui chiffonne dans cette histoire, c'est qu'Hillary Clinton semble se tromper de victimes. Elle aurait pu à cette occasion plaider la cause des Palestiniens, hommes, femmes et enfants, détenus dans les geôles sionistes. Elle aurait pu plaider la cause de ces millions d'Africains qui crèvent de faim par la faute de ces nuisances occidentales qui ont déstabilisé leurs pays et spolié leurs richesses. Elle aurait pu évoquer en passant ces milliers d'Irakiens, d'Afghans, de Libyens de Syriens ' et la liste est longue ', victimes de la politique terroriste des Etats-Unis. «Les Etats-Unis, comme tous les pays, ont encore du pain sur la planche pour protéger les droits de l'homme sur leur territoire», a-t-elle souligné. Vrai ou faux ' Apparemment, vrai concernant ces minorités noires qui sont encore sujet à des actes racistes. Enfin, pour couronner le tout, quelques règles moralisatrices de l'oratrice : «Aux peuples de toutes les nations, je dis que la défense des droits de l'homme est l'une des responsabilités qui vous incombe à vous également». Jusqu'à preuve du contraire, les Etats-Unis ont été les premiers à bafouer et à violer les droits de l'homme. Les Indiens doivent se retourner dans leurs tombes. « Il y a une expression qu'on emploie aux Etats-Unis pour exhorter les autres à soutenir les droits de l'homme : soyez du bon côté de l'histoire», a-t-elle encore indiqué. Jusqu'à présent, les Etats-Unis ont toujours été du mauvais côté de l'histoire. «Nous sommes appelés, une fois de plus, à concrétiser les préceptes de la déclaration universelle.» Commencez donc par Ghaza ! Pour conclure, on pourrait rétorquer à Hillary Clinton par cette sentence d'Harold Pinter : «Les mots, dans le monde où nous vivons, sont souvent employés pour déformer, dissimuler ou manipuler le sens qu'ils sont censés véhiculer... C'est devenu un langage de mensonges. Ces mensonges peuvent atteindre une telle force persuasive, envahissante, que le menteur lui-même est convaincu de dire la vérité». (A suivre)
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