Algérie

Alerte rouge pour les malades



Alerte rouge pour les malades
La rareté de certains médicaments nécessaires pour les maladies chroniques devient une véritable crise. Les malades eux attendent depuis des mois et les pharmaciens d'officine jettent l'éponge.La rareté de certains médicaments nécessaires pour les maladies chroniques devient une véritable crise. Les malades eux attendent depuis des mois et les pharmaciens d'officine jettent l'éponge.Crise passagère ou pénurie continuelle ' Le médicament est livré depuis quelques tempsà une rareté sans précédent. Selon un décompte établi par les professionnels de la santé, il s'agit de 200 marques qui ont disparu des étals des pharmaciens alors que ces derniers n'arrivent pas à comprendre pourquoi ce manque de médicaments dure depuis des mois.Dans une précédente édition, le ministre de la Santé avait déclaré que la pénurie n'existe pas et c'est une affaire de semaines pour que l'équilibre soit rétabli. Mais depuis les autorités n'expliquent pas assez les raisons profondes de ce manque flagrant de médicaments d'autant que ce sont les malades chroniques de la cardiologie, diabétologie, urologie et les cancéreux qui souffrent le plus.A titre illustratif, le Sintrom pour les cardiaques qui selon les dires du ministre a été acheté en quantité suffisante (88.000 boites en juillet) se fait très rare et pire, la plupart des médicaments pour l'hémodialyse et les infections lourdes des reins sont indisponibles. Pour ceux doivent traiter quotidiennement de l'hypertension, les médicaments les plus utilisés sont également en manque. Si le ministre parle d'une crise délibérée et voulue, certains professionnels de la pharmacie restent dans l'expectative. Les officines sont en principe pourvues périodiquement en différentes marques alors que pour certains, les étals sont vides.Les circuits d'approvisionnement détenus par des dizaines d'importateurs sont rompus et la persistance de cette sévère pénurie risque d'affecter à grande échelle les CHU et les autres soins de santé pour lesquels il est urgent d'avoir les médicaments pour le traitement des urgences.L'autre explication qui paraît plausible pour l'heure est celle des contrats qui lient les grands laboratoires à l'Etat qui doit garantir selon des clauses bien établies un approvisionnement pour un an sur les pathologies lourdes. Pourtant selon le ministère de la Santé, les contrats de paiement ont été honorés mais la demande exponentielle et le retard de livraison ont fait en sorte que ce manque de médicaments persiste depuis juin dernier. Il ne reste comme solution d'urgence que les produits génériques fabriqués localement selon plusieurs industriels du secteur.Ces derniers qui n'assurent que 45% du marché sont obligés de redoubler d'efforts pour garantir la disponibilité au moins des produits vitaux pour la santé des malades et des hospitalisés. Le pourront-ils ' Les opérateurs dans le domaine interpellent les autorités à leur faciliter en un temps réduit la création de laboratoires et les usines de production. Ils espèrent qu'avec les rencontres tenues avec le gouvernement cela aboutira au moins à débloquer les dizaines de projets mis en marge.Crise passagère ou pénurie continuelle ' Le médicament est livré depuis quelques tempsà une rareté sans précédent. Selon un décompte établi par les professionnels de la santé, il s'agit de 200 marques qui ont disparu des étals des pharmaciens alors que ces derniers n'arrivent pas à comprendre pourquoi ce manque de médicaments dure depuis des mois.Dans une précédente édition, le ministre de la Santé avait déclaré que la pénurie n'existe pas et c'est une affaire de semaines pour que l'équilibre soit rétabli. Mais depuis les autorités n'expliquent pas assez les raisons profondes de ce manque flagrant de médicaments d'autant que ce sont les malades chroniques de la cardiologie, diabétologie, urologie et les cancéreux qui souffrent le plus.A titre illustratif, le Sintrom pour les cardiaques qui selon les dires du ministre a été acheté en quantité suffisante (88.000 boites en juillet) se fait très rare et pire, la plupart des médicaments pour l'hémodialyse et les infections lourdes des reins sont indisponibles. Pour ceux doivent traiter quotidiennement de l'hypertension, les médicaments les plus utilisés sont également en manque. Si le ministre parle d'une crise délibérée et voulue, certains professionnels de la pharmacie restent dans l'expectative. Les officines sont en principe pourvues périodiquement en différentes marques alors que pour certains, les étals sont vides.Les circuits d'approvisionnement détenus par des dizaines d'importateurs sont rompus et la persistance de cette sévère pénurie risque d'affecter à grande échelle les CHU et les autres soins de santé pour lesquels il est urgent d'avoir les médicaments pour le traitement des urgences.L'autre explication qui paraît plausible pour l'heure est celle des contrats qui lient les grands laboratoires à l'Etat qui doit garantir selon des clauses bien établies un approvisionnement pour un an sur les pathologies lourdes. Pourtant selon le ministère de la Santé, les contrats de paiement ont été honorés mais la demande exponentielle et le retard de livraison ont fait en sorte que ce manque de médicaments persiste depuis juin dernier. Il ne reste comme solution d'urgence que les produits génériques fabriqués localement selon plusieurs industriels du secteur.Ces derniers qui n'assurent que 45% du marché sont obligés de redoubler d'efforts pour garantir la disponibilité au moins des produits vitaux pour la santé des malades et des hospitalisés. Le pourront-ils ' Les opérateurs dans le domaine interpellent les autorités à leur faciliter en un temps réduit la création de laboratoires et les usines de production. Ils espèrent qu'avec les rencontres tenues avec le gouvernement cela aboutira au moins à débloquer les dizaines de projets mis en marge.




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