Algérie

Alerte aux clusters judiciaires !



Ferhat Aït-Ali, ministre de l'Industrie : « Le véhicule touristique n'est pas une priorité ! » Ouyahia, ancien Premier ministre: « Tous les Algériens ne peuvent manger du yaourt.» En fait, quand tu réfléchis bien, l'idéal pour la relance économique, ça serait une voiture qui roulerait au...... yaourt !
Vrai casse-tête ! Encore un ! Cette fois, pour la justice. Comment faire respecter les règles de distanciation sociale dans les audiences et procès ' C'est matériellement impossible ! Ils sont nombreux, nos ex, nos ex-responsables, je veux dire, à se voir conviés dans les palais de justice. Les huissiers et autres personnels du département ont eu beau se munir de mètres, parfois de mètres-laser afin d'éviter toute marge d'erreur, impossible que ça le fasse ! Prenez juste cette fournée des 29 ministres que le Soir d'Algérie vous annonçait dans sa dernière livraison comme clients sûrs au regroupement familial face aux juges. Comment les caser sans risque de provoquer la fameuse deuxième vague tant crainte ' Déjà qu'avant la pandémie, du temps de leur virus-chef, Abdekka, ils nous en avaient fait baver, si en plus, aujourd'hui, ils nous déclenchent de nouveaux clusters judiciaires, on est mal, j'vous le dis, on est très mal ! Comment ça, ils ne comparaissent pas tous en même temps, dans la même salle et à la même heure ' Mais ça, je le sais bien, mon gugusse ! Sauf que, même seul, chacun d'eux a une flopée d'avocats pour le défendre. Ils ont les moyens, les bougres ! Tu pourrais, toi, t'offrir les services d'une vingtaine de robes noires si t'avais affaire à la loi ' Non, bien sûr ! Ben eux, si ! Au-delà du risque sanitaire que tous ces rassemblements de plus de dix personnes peuvent entraîner, est-ce que quelqu'un qui sait compter, qui a des notions ? même rudimentaires ? en économie et en finances sait comment ces illustres prévenus, dont les biens et comptes ont été gelés, peuvent payer autant de défenseurs ' Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.


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