Quelques foyers de la maladie ont été repérés dans le bassin maraîcher de la région des Medjahers, mais aussi à Hassi Mamèche et Aïn Nouissy. L'alerte a donc été déclenchée suite à cette découverte du moment que les dégâts peuvent être importants et surtout se répandre très rapidement dans les autres champs.Quelques producteurs de pomme de terre sont affectés et pour cause?! Après avoir fait des ravages dans les années 2007, et qui demeurent toujours vivaces dans les esprits, revoilà le redoutable mildiou qui réinvestit le bassin maraîcher. «On a beau être vigilant, l'indomptable champignon attaque !», déclare un agriculteur de la région de Bouguirat, où les premiers signes du mildiou ont été décelés au courant de la semaine dernière.
C'est à croire que les produits phytosanitaires utilisés sont inefficaces, en tout cas, ils n'ont pas eu les effets escomptés. A la faveur des conditions climatiques particulièrement propices, par l'alternance des averses et des éclaircies, voire des coups de chaleur, cette apparition, à trois ou quatre semaines à peine des premières récoltes du tubercule, semble advenir au pire moment, compromettant la production tant attendue.
Le traitement était systématiquement effectué, conformément aux prescriptions des services de la protection des végétaux. La soudaine attaque conjuguée à la hantise du désastre n'a pas tardé à susciter la panique.
Les dégâts risquent d'être irréversibles pour les «aventuriers» agriculteurs qui, hantés par le «gros lot» du bénéfice, ont, comme toujours, osé mettre le bon paquet.
Ainsi, on se précipite dans l'arrachage des tubercules. Il s'agit d'une récolte anticipée par la menace du désastre cryptogamique à travers laquelle on tente de récupérer, un tant soit peu, quelques frais. On prodigue conseils et instructions techniques aux fellahs, mais les caprices du climat semblent s'en ficher totalement.
La phase d'alerte permet d'orienter rapidement les interventions dans les cultures et le choix des types de produits fongicides utilisés. Un traitement préventif des parcelles non touchées avec un produit de contact permet de réduire les risques de contamination. Compte tenu de cette première alerte, le SRPV a décidé d'intensifier les contrôles des parcelles de culture de pomme de terre.
A. Bensadok
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Posté Le : 12/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abder Bensadok
Source : www.lesoirdalgerie.com